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Élargissement du Conseil National de la Transition : Mauvais management de l’Exécutif
Publié le mercredi 2 novembre 2022  |  Le Soft
Ouverture
© aBamako.com par AS
Ouverture de la session ordinaire d`octobre du CNT
Bamako, le 03 octobre 2022. La session ordinaire d`octobre du Conseil National de Transition s`est ouverte sous la présidence du colonel Malick Diaw au CICB
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L’organe législatif de la transition a été renforcé de nouveaux conseillers nationaux nommés. Un geste, certes, salutaire, mais qui a manqué de tact afin de soulager les finances nationales.


La liste additive tant attendue est enfin arrivée et certains ont la chance inouïe d’avoir des galons de Parlementaire de l’organe législatif. Si l’ouverture n’est rien d’autre qu’une satisfaction des frustrés qui n’ont pas eu leur compte avec les nominations du CNSP qui venait alors de prendre le pouvoir, il n’en reste pas moins qu’un remaniement aurait dû avoir lieu comme avec l’équipe gouvernementale.

Autrement dit, les 26 nouveaux du CNT n’étaient tout simplement pas nécessaires : une revue d’effectifs s’imposait ! À savoir trier et enlever les membres inactifs parmi les 121 existants. Ce qui aurait permis de réduire les dépenses de l’Etat dans une seconde phase de transition où les finances sont censées être allégées et contenues.

À supposer qu’un membre du CNT coûte 2000000 CFA/mois à l’Etat, donc 2 000 000 X 26 = 52 000 000/mois. Ce qui fera 624 000 000 CFA de masse salariale annuelle. Des montants supplémentaires qui pouvaient servir aux projet de développement.

Nous sommes face à hémorragie financière qu’il fallait bien éviter. Pire, durant les deux ans de législature, plusieurs membres du CNT sont restés inactifs. Si ceux du collectif de la refondation du Mali et plusieurs regroupements sont en vue, nombreux sont ceux qui font de la figuration au CICB. Il aurait été indiqué de les remercier comme ce cher Issa Kaou N’Djim qui a rejoint la sortie, pas pour son dynamisme politique mais pour propos subversifs.

Vive alors, les » députés nommés » du Mali kura qui devront faire face à la réalité des législatives dans exactement 12 mois.

Idrissa KEITA

Source: Le SOFT
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