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Propos blasphématoires contre l’islam : Le président Goïta condamne
Publié le jeudi 3 novembre 2022  |  L’Essor
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© Présidence par DR
Premier Conseil des Ministres du gouvernement Choguel K Maiga
Bamako le 16 juin 2021. Le président de la Transition, Assimi Goïta, a présidé son premier Conseil des ministres au palais de Koulouba, ce mercredi.
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Au conseil des ministres d’hier, le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a condamné avec la dernière rigueur les propos blasphématoires récemment proférés par un individu, via les réseaux sociaux, contre l’islam, religion de paix et de tolérance.


L’écrivain Doumbi Fakoly est en garde à vue pour les propos qu’il a tenus
 
Tout en marquant sa solidarité et celle du gouvernement envers la communauté musulmane, le chef de l’État a appelé celle-ci au calme et à la retenue. Il a aussi instruit le ministre en charge de la Justice et son collègue de la Sécurité et de la Protection civile, de tout mettre en œuvre pour appréhender «l’auteur de ces propos blasphématoires contre l’Islam, ainsi que ses complices, afin qu’ils répondent de leurs actes ».


Pour le président Goïta, il est regrettable et certainement pas fortuit, que cet incident se déroule au moment où les autorités de la Transition ne ménagent aucun effort pour réconcilier les Maliens. Il a ainsi lancé un appel à ses compatriotes à rester vigilants face aux actions subversives de nature à déstabiliser la Transition et à ne pas tomber dans les pièges perfides des ennemis du Mali.


Il faut rappeler que l’auteur de ces «propos blasphématoires contre l’islam», un certain Mamadou Dembélé, est toujours recherché par la justice. En outre, l’écrivain Doumbi Fakoly, leader de la secte Kaamit au Mali et président du Regroupement pour la réhabilitation de la religion négro-africaine (3RNA-Maaya), a été, lui aussi, interpellé et placé en garde à vue, mardi dernier aux environs de 16 heures par la Brigade d’investigation judiciaire (BIJ). Hier, quatre autres personnes ont été interpellées et placées en garde à vue par la BIJ dans la même affaire. 


L’ancien président de l’Association des écrivains du Mali, défendeur des religions traditionnelles africaines, a été interpellé suite à la publication d’une vidéo dans laquelle il apporte son soutien au nommé Mamadou Dembélé, à l’origine des propos qui ont choqué la communauté musulmane.
D’ailleurs, le Haut conseil islamique du Mali n’a pas tardé à condamner ces propos blasphématoires et appeler les musulmans du Mali à un grand rassemblement ce vendredi au boulevard de l’Indépendance.


Le gouvernement, à travers le ministère des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, a aussi dénoncé des «propos et actes blasphématoires de la part d’un individu mal intentionné à l’encontre de l’islam, religion de la majorité des Maliens» et condamné, sans réserve, de «telles provocations». 


À travers le parquet général de la Cour d’appel de Bamako, les services judiciaires compétents ont demandé le concours des populations pour mettre la main sur le nommé Mamadou Dembélé. Les faits qui lui sont reprochés, selon  le procureur général de la Cour d’appel, sont prévus et punis notamment par les dispositions combinées des articles 58 du Code pénal, 55 et 56 de la loi n° 2019-056 du 05 décembre 2019 portant répression de la cybercriminalité.

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