Affaire de blasphème contre la religion musulmane: L’imam Mahmoud Dicko joint sa voix à celle du président du Haut Conseil Islamique et appelle à la sagesse

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Publié le jeudi 3 novembre 2022 | L’Indépendant

Une délégation du Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM) s’est rendue, hier mercredi 2 novembre, chez l’imam Mahmoud Dicko. La rencontre a concerné les propos et actes blasphématoires tenus par un individu à l’encontre de l’Islam. L’imam Dicko a joint sa voix à celle du président du Haut Conseil Islamique du Mali, Chérif Ousmane Madani Haïdara, et appellé la communauté musulmane à sortir, vendredi prochain, pour condamner cet acte »ignoble », tout en sachant raison garder.

Les musulmans, debout comme un seul homme, disent plus jamais ça ! Face à cet acte offensant toute une communauté religieuse et qui jure avec les principes de laïcité et du vivre ensemble, toujours prônés au Mali, les musulmans du pays condamnent, à l’unanimité, et placent les autorités face à leurs responsabilités.
C’est dans cette optique qu’une délégation du Haut Conseil Islamique du Mali s’est rendue chez l’imam Mahmoud Dicko pour lui faire part de la manifestation, prévue vendredi prochain.

» J’ai reçu 5/5 ce qui a été dit et j’y adhère entièrement. Aujourd’hui plus qu’hier, les musulmans doivent prendre de la hauteur ; oublier leurs différends et leurs divergences pour se mettre ensemble et défendre leur religion et leur foi. C’est vrai que [l’acte posé] est du blasphème et de la manière la plus ignoble possible « , a-t-il regretté.

Ils veulent pousser les musulmans à la faute

Selon l’imam Dicko, il y a des gens qui veulent pousser les musulmans à la faute. Ainsi, il a demandé à la communauté de savoir raison garder. Cela, en restant derrière l’association faitière et de »ne pas agir de manière désordonnée ».

L’imam Mahmoud Dicko a également salué et félicité le président du Haut Conseil Islamique pour son message »plein de sagesse » et a exprimé son adhésion totale.

» Ce qui s’est passé n’est pas souhaitable dans un pays de Droit, où les uns et les autres se respectent. Nous sommes dans un pays d’honneur et de dignité […] C’est une question de religion et de foi et c’est une question de choix. Le choix de tout un chacun doit être respecté », a-t-il souligné.

Ajoutant avec fermeté que les musulmans ne peuvent pas accepter que ce pays, qui a connu l’islam pendant des millénaires, où l’islam est une valeur et un patrimoine, soit traité d’une manière qui jure avec le respect mutuel, la cohabitation et la démocratie.

A son tour, l’imam Dicko a appelé les musulmans à sortir massivement, vendredi prochain, » pour désapprouver et condamner » ces propos qui jurent avec ce que nous partageons en commun. A cet effet, il a invité les autorités à prendre toutes leurs responsabilités pour que plus jamais un tel acte soit commis dans notre pays.

Moussa B. SIDIBE

Source: l’Indépendant

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