Pour exiger l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, les comités syndicaux des stations Sotraka et Yara services seront en grève de 72heures à partir le mercredi 21 novembre 2022. Le préavis a été déposé le 3 novembre 2022.
L’établissement des contrats de travail et des bulletins de salaires conformément aux dispositions du code de travail du Mali avec rappel depuis l’embauche des travailleurs concernés ainsi que leur bancarisation ; la transposition des augmentations de salaires, 2014, 2019 et 2021 conformément aux procès-verbaux de conciliation signés entre UNTM, le gouvernement et le CNPM avec rappel ; le respect strict des dispositions du code de travail sur les horaires de travail, les jours fériés, les heures supplémentaires ; l’inscription des travailleurs à l’INPS, l’AMO et le rappel des paiements des cotisations sociales depuis l’embauche ; la reprise de tous les travailleurs renvoyés illégalement ou dégradés de leurs postes, et le rappel de leurs salaires durant toute la période d’absence, sont entre autres les doléances mentionnées dans le préavis de grève déposé par les comités syndicaux de SOTRAKA et de Yara Services.
Pour l’heure, les comités ont décidé de 72 heures d’arrêt de travail, les 21, 22 et 23 novembre 2022. Mais si rien ne change, les deux comités syndicaux de SOTRAKA et de Yara Services entendent continuer avec la lutte, avec notamment une grève illimitée, si nécessaire, jusqu’à satisfaction totale des différents points de doléances.
Dans ce préavis, ils ont dénoncé « le refus catégorique des entreprises SOTRAKA et Yara services de respecter les libertés syndicales malgré les lettres de rappel de Direction régionale du travail et du Directeur National du Travail » tout en précisant que cette attitude est une volonté manifeste des entreprises pétrolières citées « de ne pas se conformer aux Conventions internationales de l’OIT, aux déclarations du comité des libertés syndicales, au code du travail ».
Avec le soutien du Syndicat National des Banques, Assurances, Etablissements Financiers, Microfinances et Commerce du Mali(Synabef), ils ne comptent pas lâcher prise.