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Me Mamadou Gaoussou Diarra, ancien ministre à propos de l’avant-projet de constitution : «C’est un document humain, il est à parfaire…»
Publié le mardi 8 novembre 2022  |  Le Républicain
Atelier
© aBamako.com par mouhamar
Atelier sur " l` identification des abonnés à la téléphonie mobile"
Bamako, le 26 mai 2014 à L` Hôtel Radisson Blu. Le Ministre de la jeunesse et de la construction citoyenne, Me Mamadou Gaoussou DIARRA a représenté son homologue de l’économie numérique, de l’information et de la communication, M Mahamadou Camara, pour présider l`Atelier sur " l` identification des abonnés à la téléphonie mobile".
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L’hôtel Radisson Collection (ex- Sheraton) de Bamako a abrité, le samedi 5 novembre 2022, un atelier sur l’avant-projet de la nouvelle constitution du Mali organisé par l’Association « Mali Prospective 2050 » (Cercle de réflexion, de proposition et d’action pour le développement). Cet atelier visait à une appropriation des réformes introduites par l’avant-projet, à faire des critiques et propositions d’amélioration du texte qui seraient adressées aux pouvoirs publics pour une prise en compte. Au cours de cet atelier, le président de l’Association « Mali Prospective 2050 », Me Mamadou Gaoussou Diarra, ancien ministre, a donné son point de vue sur l’avant-projet de constitution. «C’est un document ambitieux qui apporte beaucoup d’innovations, mais j’ai beaucoup d’inquiétudes quant à la faisabilité de certaines de ces innovations, d’où l’intérêt de ces échanges qui peuvent aller dans le sens de l’améliorer. C’est un document humain, il est à parfaire… », a-t-il dit.

Outre le président de l’Association « Mali Prospective 2050 », Me Mamadou Gaoussou Diarra, on notait la présence de plusieurs autres personnalités comme l’ancien président de l’Assemblée nationale du Mali, Ali N. Diallo ; l’ambassadeur Cheick Sidi Diarra ; les anciens ministres comme Yaya Sangaré, Mme Sy Kadiatou Sow, Me Kassoum Tapo ; des universitaires comme Dr. Mamadou Konaté ; des responsables de presse comme Alexis Kalembry, Tiegoum B. Maïga ; des responsables politiques comme Sid El Moctar Kounta du PARENA.

Dans son discours, le président de l’Association « Mali Prospective 2050 », Me Mamadou Gaoussou Diarra, a fait savoir que l’Association « Mali Prospective 2050 » s’est particulièrement illustrée en ces périodes dans un rôle également pluriel, d’agitateur de consciences, de producteur d’outils d’aide à la décision, et parfois critique lorsque cela ne va pas, mais toujours dans l’objectif de construire. C’est ainsi qu’au regard des dernières évolutions dans le pays, série de coups d’Etat, dit-il, et l’amorce du vaste chantier dit de refondation de l’Etat, que « Mali Prospective 2050 » a décidé de s’inscrire dans une logique participative afin qu’ au bout si réforme il y a, elle soit bien comprise par tous et accompagnée par toutes les parties prenantes. « Consciente des difficultés d’un tel exercice et des périls qui l’entourent, en ayant en mémoire les différentes tentatives qui n’ont pas pu aboutir et qui ont entraîné de vastes mouvements populaires de mécontentement, Mali prospective 2050 a décidé du principe d’organiser cet atelier d’un jour réunissant des acteurs de la classe politique de la société civile et de l’administration pour plancher sur l’avant-projet de constitution. Nous aurons à plancher, dans une approche constructive, sur ce qu’il faudrait pour améliorer notre pratique institutionnelle : amender l’avant-projet pour en faire un texte adapté à nos besoins et notre pratique, ou pourquoi pas imaginer autre schéma pouvant aller dans le sens de l’amélioration de l’existant », a-t-il dit.

Dans une interview accordée à la presse, Me Diarra s’est prononcé sur le projet de texte. «C’est un document ambitieux qui apporte beaucoup d’innovations, mais j’ai beaucoup d’inquiétudes quant à la faisabilité de certaines de ces innovations, d’où l’intérêt de ces échanges qui peuvent aller dans le sens de l’améliorer. C’est un document humain, il est à parfaire. Quand vous voyez le document, tous les pouvoirs de l’exécutif sont concentrés entre les mains du président. A mon avis, une articulation nécessaire doit y avoir entre les différents pouvoirs. Et comme on le dit en démocratie, il faut par la force de l’agencement des choses, que le pouvoir puisse arrêter le pouvoir, mais on ne retrouve pas nécessairement cela dans l’avant projet », a souligné Me Diarra. Il reconnaît qu’il y a des avancées dans le texte comme le délai de 90 jours pour pouvoir organiser l’élection présidentielle.

Aguibou Sogodogo
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