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Propos de mépris, d’insultes et de blasphèmes: le collectif "Je suis Malien et Chrétien, Ne touche pas à ma religion" retire sa plainte contre l’Imam Mahi Ouattara
Publié le jeudi 10 novembre 2022  |  aBamako.com
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Après une médiation du Haut Conseil Islamique du Mali et la demande de pardon de Mahi Ouattara, le collectif "Je suis Malien et Chrétien, Ne touche pas à ma religion" retire sa plainte contre l’Imam Mahi Ouattara a retiré sa plainte contre l’Imam Mahi Ouattara pour ses propos de mépris d’insultes et de blasphème. Ci-deessous la lettre de retrait de ladite.


Monsieur le Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de la commune IV

Objet : RETRAIT DE LA PLAINTE CONTRE L’IMAM MAHI QUATTARA REF 08/11/2022 sous le N°13091

Monsieur le Procureur de la République,

Nous, collectif JE SUIS MALIEN ET CHRETIEN, NE TOUCHE PAS A MA RELIGION (noms ci-joints) venons très respectueusement solliciter le retrait de la plainte du 08/11/2022 sous le N° 13091 contre l’Imam Mahi OUATTARA pour les faits ci-après: des propos de mépris d’insultes et de blasphème émanent de l’Imam Mahi OUATTARA envers les chrétiens du MALI par voie des réseaux sociaux et internet.

Sous la médiation du Ministère des affaires religieuses et des cultes, en présence des représentants de la Conférence Episcopale du MALI, du président et de son adjoint du Groupement des Eglises Evangéliques et Protestantes du MALI, du représentant du Pasteur Michel de TEGUELE, du président de la Jeunesse Protestante du MALI, des membres du COLLECTIF JE SUIS MALIEN ET CHRETIEN, NE TOUCHE PAS A MA RELIGION, de l’Imam Mahi OUATTARA, et les membres du cabinet du dit Ministère (Secrétaire Général, Directeur National, conseillers), une rencontre de pardon et de paix a été effectuée le mardi 09/11/2022 à 15H dans la salle de conférence du Ministère.

L’Imam Mahi OUATTARA a demandé un pardon sincère pour ses propos et en Christ le pardon a été accepté par le COLLECTIF et l’ensemble des parties prenantes dans la salle de conciliation.

C’est pourquoi, nous, vous prions de considérer ce courrier comme une demande de retrait de plainte. Dans l’attente des suites que vous donnerez à ce courrier, nous vous prions d’agréer, Monsieur le procureur de la République, l’expression de notre plus haute considération.
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