Première session du comité de pilotage du PACAM
Selon les informations, la scène de tas de riz brûles par les terroristes le 6 novembre dernier a eu lieu hors de la commune de Ke-Macina. La scène a eu lieu selon nos informations à Niarocoura et Loutan. Ces deux villages relevant effectivement du cercle de Ke-Macina et non de la commune. Ils sont plutôt rattachés à la commune de Kolongo.
Lorsque nous avons eu écho de cette information qui laissait croire que la scène a eu lieu dans la commune ou dans la ville de Ke-Macina même, nous avons jugé nécessaire de contacter une source administrative locale qui a affirmé n’être au courant d’un quelconque acte de ce cas dans la commune de Ke-Macina. C’est après vérification qu’on s’est rendu compte que la scène de désolation s’est produite dans une autre commune. C’est des riz des paysans de Niarocoura et Loutan, dans la commune de Kolongo (cercle de Ke-Macina certes).
Selon nos informations, l’acte a eu le 6 novembre dernier. Les assaillants après leur forfait se sont enfuis avec des sacs de riz et un engin. Cette zone est toujours sous l’influence des groupes armés terroristes qui ont pour cible les récoltes des paysans. Ils les brûlent ou partent avec les récoltent
Les récoltes : les nouvelles cibles des terroristes
À défaut d’arriver à empêcher les labours et autres travaux champêtres contrairement à l’année dernière, les terroristes ont pour cibles de plus en plus les récoltes en les brûlant.
Cette pratique lâche et barbare des terroristes est fréquente au pays dogon et dans certaines zones rizicoles. A défaut de pouvoir tenir tête à l’armée, ils sont en train de s’en prendre aux biens des populations et plus précisément leurs vivres dans le but d’affamer davantage le pays.
Il revient maintenant à l’Etat de redoubler d’efforts pour sécuriser davantage les populations et leurs biens face à cette cruauté des terroristes.