La formation dans les écoles professionnelles du Mali est sur le point d’être compromise. C’est du moins ce qui se remarque avec l’absence totale de matières d’œuvre pour les travaux pratiques.
C’est bientôt deux ans que les établissements professionnels du Mali, d’où sortent les mécaniciens, menuisiers, plombiers, maçons, techniciens et autres professionnels, sont privés de matières d’œuvre, comme le fer, l’aluminium, le bois, le ciment, le gaz, les pièces mécaniques, etc. Le ministère de l’Enseignement secondaire a suspendu les fonds alloués à ce volet, pourtant indispensables.
Les raisons évoquées sont liées à la réduction du budget de l’Etat en cette période de crise multidimensionnelle, où concentre la majeure partie du budget à la sécurité.
Les élèves orientés l’année dernière dans ces écoles professionnelles ont été laissés pour compte. Cette année encore, de nouveaux élèves sont orientés et viennent gonfler l’effectif, rien que pour suivre les cours théoriques. Or, qui dit écoles professionnelles dit forcement formation liant la théorique à la pratique.
Il est temps que les autorités aux affaires revoient leurs copies.