Accusés d’actes de terrorisme, acquisition, détention, port et transport de munitions de guerre en relation avec une entreprise terroriste, les trois locataires de véhicules à la compagnie Maïga-Transport sise à Sikasso, acquittés par la Cour.
En effet, selon l’arrêt de mise en accusation, en juin 2020, ces personnes ont été interpellées et arrêtées à la gare routière de Sikasso en possession de 850 cartouches de munitions de 7,62 mm semi-long destinées à un groupe terroriste indéterminé. Les gendarmes en civil avaient coordonné cette opération.
Les accusés à la barre ont catégoriquement nié les faits à eux reprochés. Ils n’ont jamais pris connaissance du contenu du colis. Un dossier très mal investigué ! Le Procureur n’était pas à l’aise dans son réquisitoire. Il soutiendra sans convaincre la Cour que les accusés avaient l’habitude d’envoyer des munitions aux présumés terroristes pour attaquer le Mali.
Les Conseils des accusés ont démonté le dossier en plaidant non-coupable. Selon eux, le dossier est mal instruit, et ils estiment que c’est un scénario monté de toutes pièces par la gendarmerie de Sikasso. Pire, ils diront qu’un des accusés a été contraint de prendre des munitions pour être photographié. Maître Mariam Koïta a plaidé qu’il n’y a pas de preuves irréfutables pour condamner ses clients.
Non-coupables des infractions suscitées, les accusés ont été acquittés par la Cour.