Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Journées du poisson au Mali : Une nouvelle ère pour les acteurs du secteur
Publié le jeudi 1 decembre 2022  |  Le 22 Septembre
Comment


Les berges du fleuve Niger ont servi de cadre les 29 et 30 novembre 2022, à la tenue de la première édition des Journées du poisson au Mali. Placée sous la présidence du ministre du Développement rural, M. Modibo Keita qui, avait à ses côtés M. Youba Ba, ministre délégué chargé de l’élevage et de la pêche, l’ouverture de cette importante activité a réuni l’ensemble des acteurs de la filière pêche et aquaculteurs du Mali.

‘’Cet événement est certes symbolique, toutefois, il ouvre une nouvelle ère aux communautés des pêcheurs, aux aquaculteurs et au poisson au Mali’’, a dit le ministre Keita dans son discours marquant l’ouverture des travaux.

Selon le ministre, la politique de la pêche et de l’aquaculture est une partie intégrante de la politique de développement économique et social de notre pays. L’objectif fondamental est la gestion durable des ressources de la pêche et de l’aquaculture.

‘’Le poisson joue un rôle important dans notre économie, malgré sa part de 3,2% environ du Produit Intérieur Brut (PIB). Des communautés importantes de notre pays tirent leurs ressources essentielles de la pêche et de l’aquaculture. La pêche est une activité qui est présente partout au Mali, qu’elle soit pratiquée de façon professionnelle ou par amateurisme’’, ajoute le ministre.

Pour le ministre, les estimations sur la production halieutique de notre pays restent encore moins précises. Toutefois, les recoupements de plusieurs sources d’information nous indiquent que le Mali produit environ 110 000 tonnes de poisson par an par la pêche traditionnelle et 8 000 tonnes par la pisciculture, soit au total 118 000 tonnes pour un besoin global estimé à 210 000 tonnes environ par an.

C’est dire que les besoins de consommation ne sont couverts qu’à 56 % par la production nationale. Ce taux se réduit encore davantage si l’on sait que des flux d’exportation relativement importants existent toujours avec des pays voisins.

Brehima DIALLO
Commentaires