Agé de 29 ans au moment de ses infractions, un nigérien du nom de Zakaria Seidou Modi était à la barre des Assises du mardi 22 novembre dernier. Ainsi, il répondait aux chefs d’accusation suivants : Appartenance à un groupe de combat en relation avec un groupe terroriste et complicité d’actes de terrorisme. Pour cela, il a écopé de la perpétuité avec une amende de 3 millions FCFA et le payement d’un million FCFA à l’Etat malien.
Les faits :
Le mardi 15 Septembre 2020, suite à des renseignements indiquant la présence d’une personne d’intérêt pour elle dans une localité, la Force Barkhane, à l’aide d’un drone est parvenu à débusquer Zakaria Modi Seidou, dissimulé dans un buisson particulièrement danse dans lequel, il s’était caché quand il avait constaté la présence des soldats de la Force Barkhane, et avait démonté les différents composants de son téléphone, prenant soin de les enfouir sous la terre.
A savoir que ces faits se sont produits, comme cela ressort des déclarations de l’accusé, à Kouffoudira dans l’arrondissement de Ouattagouna, dans le Cercle d’ Ansongo, région de Gao. Egalement, tout au long de l’information, Zakaria Seidou Modi a reconnu d’avoir été membre du groupe armé terroriste dénommé ‘’Etat Islamique dans le Grand Sahara’’(EIGS) qu’il dit avoir rejoint en janvier 2020. Toujours selon ses explications, il faisait la cuisine pour son groupe. De ses aveux, il ressort qu’il a fui ledit groupe terroriste suite à un bombardement de la Force Barkhane qui avait fait 14 morts dans leur rang.
Par ailleurs, il résulte des pièces du dossier, notamment les prélèvements et tests effectués sur les mains de l’inculpé, la présence des traces des matières explosives de type militaire, en plus, qu’il ressort des renseignements que Zakaria a participé à l’attaque d’un bar à Ayorou au Niger.
Sous mandat de dépôt depuis le 26 Octobre 2020, le mardi 22 novembre 2022, ce berger, mari de deux femmes et père de deux enfants, a marqué sa présence au box des accusés avec comme charges : Appartenance à un groupe de combat en relation avec une entreprise terroriste et complicité d’actes de terrorisme, des faits prévus et punis par les articles 6,7 et 13 de la loi N°08-025 du 23 juillet 2008 portant répression du terrorisme. Il s’en est sorti avec la peine de perpétuité plus une amende de 3 millions et le payement d’un million de francs CFA à l’Etat du Mali.