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Message du président de la CNDH à l’accasion de la célébration de la Journée Internationale des Droits de l’Homme, le 10 Décembre
Publié le samedi 10 decembre 2022  |  aBamako.com
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© Autre presse par Dr
La CNDH organise la 1ère réunion de préparation du rapport alternatif de la CNDH au titre du 4ème cycle
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La Journée Internationale des droits de l’homme est célébrée chaque année, le 10 décembre, jour d’anniversaire de l’adoption en 1948 par l’Assemblée Générale des Nations Unies de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme; un document fondateur qui a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

La première Journée des droits de l’homme a été lancée officiellement en 1950, après l’adoption par l’Assemblée générale des Nations unies de la résolution 423 (V) invitant tous les États et les organisations intéressés à faire du 10 décembre de chaque année la Journée des droits de l’homme.

La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) participe activement chaque année à la célébration de cette Journée importante, notamment à travers la tenue d’un symposium national sur la situation des droits de l’Homme au Mali. Cette année, elle a organisé les 07 et 08 Décembre 2022, la 14ème édition du Symposium national sur les droits humains.

Cette 14ème édition a été organisée en collaboration avec ses partenaires, le Centre de Genève pour la gouvernance du Secteur de la Sécurité (DCAF) et le PNUD.

Elle a réuni des Experts nationaux de haut niveau, des acteurs gouvernementaux, des défenseurs des droits de l’homme, des partenaires au développement en vue d’initier une réflexion sur la situation des droits de l’homme au Mali.

L’objectif général de cette activité était de faire l’état des lieux de la situation des droits de l’Homme au Mali, partager les bonnes pratiques et perspectives, à travers un regard externe, pour le respect des droits humains, dans un contexte de crise sécuritaire.

Spécifiquement Il s’agissait de :

- faire l’état des lieux de la situation des droits de l’Homme en 2022 ;

- sensibiliser une pluralité d’acteurs sur la situation des droits humains au Mali ;

- proposer des pistes de collaboration et de coordination renforcée entre les différents acteurs du secteur, pour un meilleur respect des droits humains dans les différents Etats ;

- formuler des recommandations en vue de mettre en œuvre une stratégie intégrée et corrective d’optimisation de la protection des droits de l’Homme pouvant faire face aux effets néfastes de la lutte contre le terrorisme.

La CNDH profite de la journée pour saluer les efforts du Gouvernement en matière de protection des droits de l’homme malgré le contexte sécuritaire volatile, marqué par des atteintes souvent graves aux droits de l’homme.

Afin de réduire davantage les violations des droits humains et en favoriser un meilleur respect, la CNDH a recommandé, entre autres, à l’Etat :

- de renforcer les capacités des forces armées et de sécurité pour une meilleure protection des personnes et de leurs biens ;

- de lutter efficacement contre l’impunité en diligentant les enquêtes sur les cas de violation des droits humains alléguées ;

- de rechercher, identifier et poursuivre les auteurs et complices de violation des droits humains ;

- de poursuivre la réforme du service public de la justice en allouant les ressources nécessaires à une performance de l’appareil judiciaire ;

- de doter l’Institution Nationale des droits de l’homme CNDH en moyens humains et financiers lui permettant d’être opérationnelle sur l’étendue du territoire national, en étroite collaboration avec la société civile ;

- d’améliorer et renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance ;

- d’adopter une loi sur les violences basées sur le genre ;

- d’adopter une loi portant répression de l’esclavage et des pratiques assimilées. Mesdames et Messieurs;

Pour la CNDH, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée.
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