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Accord pour la paix et la réconciliation : La CMA demande une réunion d’urgence
Publié le lundi 12 decembre 2022  |  Le Pays
Rencontre
© Autre presse par DR
Rencontre PM-Mouvements signataires de l`Accord d`Alger
Bamako, le 15 septembre 2021. Le chef du gouvernement, Dr Choguel Kokalla Maïga, a reçu à la Primature, des membres des mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation (Coordination des mouvements de l’Azawad-CMA et Plateforme) pour leur exposer la vision du gouvernement pour la réussite de la Transition.
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Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion de son bureau exécutif tenue entre mercredi et vendredi à Kidal, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a invité les parties garantes de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger à jouer de façon « pleine et efficiente » leur rôle afin d’éviter une rupture définitive. Elle déplore une « déliquescence » de la situation et demandé une réunion d’urgence entre les différentes parties signataires.

« Les parties garantes [de l’accord de paix] sont dans l’obligation politique et morale de jouer de façon pleine et efficiente leur rôle afin d’éviter une rupture définitive » a souligné dans un communiqué le vendredi, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) à l’issue d’une réunion de son bureau exécutif ouverte le mercredi à Kidal.

Signé depuis 2015 à Alger, le mouvement rebelle du Nord du Mali dénonçait déjà en juillet dernier un abandon de Bamako avant que le processus soit relancé par les nouvelles autorités de la transition. Aujourd’hui la CMA revient à la charge en dénonçant, cette fois-ci, l’attitude de tous les acteurs garants de ce processus.

« Il est regrettable d’avouer après sept ans » que « l’accord de paix pâtit incontestablement du manque évident d’engagements efficients [des] parties capitales pour sa mise en œuvre, à savoir les gouvernements successifs du Mali, la médiation [algérienne] et la communauté internationale garante de son application intégrale » a-t-il déploré avant de souligner que « les parties garantes [de l’accord de paix] sont dans l’obligation politique et morale de jouer de façon pleine et efficiente leur rôle afin d’éviter une rupture définitive ».

Parlant des violations, la CMA déclare que « les cas les plus récents et les plus abjects ont eu lieu respectivement le mardi 6 Décembre 2022 à Kita dans le cercle de Teninkou, région de Mopti à travers une descente musclée des Famas et de leurs partenaires à l’occasion de la foire hebdomadaire se soldant par des morts, des blessés et des personnes enlevées et à Charbali le 27 Novembre 2022 à 6 km environ au Sud Est de Menaka avec son corollaire de pillages et d’exactions ».

La CMA demande une réunion d’urgence

Dans une correspondance adressée à Ramtane Lamamra, la CMA a demandé une réunion d’urgence avec l’ensemble de la médiation internationale dans un lieu neutre. « La Coordination des Mouvements de l’Azawad reconnaissante des efforts déployés par la médiation internationale conduite par l’Algérie et ayant abouti à la signature de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger depuis bientôt huit ans , vient par la présente solliciter une réunion d’urgence avec l’ensemble de la médiation internationale dans un lieu neutre », a précisé la CMA a qui a indiqué que demande se justifie par le besoin d’un examen décisif de sa viabilité.

B. G & I. D

Source : LE PAYS
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