Tôt le matin du dimanche 11 décembre 2022 au quartier MISSIRA sis en commune II du district de Bamako, non loin de la Maternité, le corps sans vie d’un boutiquier a été découvert. Des sources dignes de foi, la victime se nommait Muhammed Touré, 35 ans environs.
Les voisins l’appelaient affectueusement “BI WORO” 300 CFA. Le corps de l’homme a été découvert par un de ses clients. Suivant les voisins interrogés, il ressort que malheureux ne portait aucune trace de violence ni de mauvais traitement. Aucun article de la boutique et d’argent n’a été emporté par la ou les personnes responsables de cet assassinat. Il s’avère que la victime vivait seule dans sa boutique. Elle n’avait pas d’épouse ni d’enfant avec elle dans sa boutique. Le surnommé «BIWORO» était aimé de tous dans le quartier de même dans son environ. «Mais au CHU-Gabriel Touré où nous nous sommes rendus, les choses se sont vite décantées. Selon le médecin légiste Dr Samba Dembélé, le pauvre a succombé par suite d’une crise épileptique communément appelée en bamanakan «KRI-KRI MACHIGNÊH » ajoute une source. Une maladie qui se définit comme maladie chronique caractérisée par la survenue de crises qui traduisent un dérèglement soudain et transitoire de l’activité électrique du cerveau, précise-t-on. Cette maladie apparait sans cause identifiée et peut être liée à une autre affection.
Le boutiquier Muhammef Touré aurait donc succombé des suites de cette crise due, dans certains milieux traditionnels, à l’action des mauvais esprits, voire des sorciers ou des diables dans d’autres sociétés.
En tout état de cause, si la cause de la mort a été médicalement identifiée, les raisons profondes de cette crise en ce moment précis restent un mystère.