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Sanctions américaines contre 40 personnalités dont le fils de feu IBK pour corruption: Le cas Karim Kéïta clarifié par l’ambassade des USA ce matin 
Publié le lundi 12 decembre 2022  |  L’Indépendant
Célébration
© aBamako.com par MS
Célébration de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme
Bamako, le 25 avril 2022. Le ministre de la Santé a présidé la cérémonie de lancement de la 15 ème édition de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme au terrain Chaba de Lafiabougou
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L'ancien président de la Guinée, Alpha Condé et l'ancien président de la Commission Défense de l'Assemblée nationale du Mali, Karim Kéïta, sont les deux personnalités africaines citées dans les sanctions de l'Office of Foreign Assets Control (OFAC) du Département du Trésor des Etats-Unis. Ces sanctions ont été rendues publiques, vendredi dernier, en marge de la Journée des Droits de l'Homme et de la Journée Interna- tionale de lutte contre la Corruption. En vue de donner plus d'informations sur ce dossier largement relayé, le weekend dernier, la section des Affaires publiques de l'Ambassade des Etats Unis au Mali organise une conférence de presse, ce matin.
Alors lors qu'il fait l'objet d'un mandat d'arrêt international, lancé contre lui par le gouvernement de la Transition, Karim Keita se retrouve, une fois de plus, sur la sellette. En effet, le vendredi 9 décembre dernier, l'information est tombée comme un couperet : l'ancien président de la Commission Défense et Sécurité de l'Assemblée nationa- le du Mali figure sur une liste de 40 personnalités sanctionnées par les autorités américaines pour corruption et autres délits liés à des atteintes aux droits humains. Il constitue avec l'ancien président de la Guinée, Alpha Condé, le duo de personnalités africaines concernées.
Dans son document, publié en anglais, il ressort de la partie concernant Karim Kéïta que "le fils de l'ancien président ma- lien, Ibrahim Boubacar Keita, ancien président de la Commission de Sécurité et de Défense de l'Assemblée nationale du Mali, a supervisé les dépenses de défense du Mali, de février 2014 à août 2020.... Karim Keita aurait utilisé sa position pour recevoir des pots-de-vin, attribué des contrats à des affi- dés, qui lui ont ensuite versé des pots-de-vin, et détourner des fonds publics en surpayant des contrats de matériel. Par l'intermédiaire de son père, Karim Keita se serait arrangé pour retirer de leurs fonctions les fonctionnaires qui ne soute- naient pas sa corruption. Karim Keita a également, ostensiblement, organisé des pots-de-vin pour soutenir la réélection de son père. Après l'éviction de son père, Keita s'est enfui en Côte d'Ivoire, où il occupe le poste de PDG de Konijane Strategic li Marketing".


L'OFAC, poursuit le document, désigne ainsi l'ancien député de la Commune Il comme responsable ou complice de corruption, ou a directement ou indirectement participé à la corruption, y compris, le détournement de biens de l'État, l'expropriation de biens privés à des fins personnelles, la corruption liée à des contrats gouvernementaux ou à l'extraction de res- sources naturelles, ou la corrup- tion". L'organe américain estime également que la société " Koni- jane Strategic Marketing", basée en Côte d'Ivoire, est détenue ou contrôlée par Karim Keita.
Le document de l'OFAC stipule également ceci : " Séparément, Keita aurait également or- ganisé l'enlèvement, la torture et le meurtre apparent de Birama Touré, un journaliste qui enquêtait sur l'implication de Keita dans la corruption. Plusieurs témoins affirment avoir vu Touré dans une prison gérée par les Services de renseignement maliens, avec des signes clairs d'avoir été brutalement torturé. Au moins, un témoin a affirmé avoir vu le corps, apparemment sans vie, de Touré, retiré de la prison, en présence de Keita. Karim Keita aurait fait pression sur un avocat pour qu'il ne se charge pas du dossier de Touré, tandis qu'un autre témoin a affirmé que Touré lui avait dit en prison qu'il avait été arrêté sur les ordres de Keita ".
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