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Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption : « Le Mali aura toutes les cartes en main… », dixit Ibrahim Ikassa Maiga
Publié le mardi 13 decembre 2022  |  Le Nouveau Courrier
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© aBamako.com par AS
Atelier national de validation de l`avant-projet du programme d`éducation aux valeurs
Bamako, le 28 octobre 2022. Le ministre de la Réconciliation Nationale, Ikassa Maïga, a présidé la cérémonie d`ouverture de l`atelier national de validation de l`avant-projet du programme d`éducation aux valeurs au CICB
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Le ministre de la refondation de l’Etat, chargé des relations avec les institutions, Ibrahim Ikassa Maiga, valide le projet de Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption. Une des recommandations des ANR traduites en acte pour promouvoir la bonne gouvernance et lutter contre la corruption sous toutes ses formes dans notre pays.
«En se dotant d’une Stratégie nationale de lutte contre la corruption, le Mali aura désormais toutes les cartes en main, pour faire échec à l’opacité dans la gestion des affaires publiques, la concussion, le népotisme, les pratiques illicites, frauduleuses voire criminelles de gains de diverses natures pour un profit personnel au détriment du trésor public et de l’amélioration des conditions de vie des populations », a déclaré le ministre Ibrahim Ikassa Maiga à l’ouverture de l’atelier de validation de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption, les 29, 30 Novembre et 1er Décembre 2022 à Bamako.
Les nombreuses initiatives prises en matière de lutte contre la corruption entre 2008 à 2016 n’ont pas permis de parvenir au bout du phénomène de corruption. Mais force est de reconnaître que des avancées majeures ont été enregistrées, selon le ministre Maïga, sur le plan institutionnel, avec la mise en place du Bureau du Vérificateur général et la création de l’Office Central de Lutte contre l’enrichissement illicite (OCLEI).
Pour lui, il est vrai qu’une chose est de relever les faits répréhensibles, une autre est de les poursuivre véritablement, toute chose qui questionne le rôle déterminant de l’appareil judiciaire dans le mécanisme pénal de lutte contre le phénomène de corruption.
« Ce combat, grâce à la détermination des hautes autorités de la transition, est à notre portée, parce que nous avons un arsenal juridique éprouvé en la matière, des organes crédibles, une volonté politique affirmée en faveur de la transparence et un peuple en éveil, de plus en plus exigeant à ce sujet », reconnaît-il, avant d’ajouter. « Il nous manquait, justement, une stratégie coordonnée et consensuelle pour mutualiser les efforts des organes, de la société civile, des partenaires au développement et des populations en vue d’améliorer l’efficacité de notre action ».
La consolidation des efforts entrepris par le Gouvernement, les Institutions, les acteurs privés et des organisations de la société civile en faveur d’un modèle de citoyenneté qui ne laisse aucune place à la corruption ; l’élaboration en cours d’un projet de Programme national d’éducation aux Valeurs (PNEV) qui va permettre de modeler, autant à l’école, dans les familles qu’au sein de l’Administration d’Etat, le nouveau citoyen malien et la moralisation des concours d’accès à la Fonction publique et des examens à l’école sont autant d’initiatives prises pour parfaire les options consensuelles déclinées dans la stratégie nationale de lutte contre la corruption.
O. A. Morba
Source : Le Nouveau Courrier
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