Après trois jours de garde à vue, le président du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne accusé pour « apologie du terrorisme » a été relaxé par le tribunal de grande instance de la commune IV du district de Bamako. Une relaxation à la suite de laquelle Mohamed Cherif Haïdara a tenu à saluer tous ses soutiens à travers le monde.
La reconnaissance est une valeur sûre dans la société malienne. C’est ce qu’a certainement reconnu le président du Conseil Supérieur de la diaspora malienne, Mohamed Cherif Haïdara. C’est d’ailleurs pourquoi, il a tenu à remercier tous les Maliens, de l’intérieur comme de l’extérieur, qui lui ont apporté leur soutien durant ces moments difficiles. « J’apprécie hautement votre marque de solidarité qui me va droit au cœur » at il laissé entendre avant de rappeler que son objectif est « l’instauration de la paix, de la sécurité et la cohésion sociale au Mali ».
A en croire Mohamed Cherif Haïdara, il a été soutenu par des milliers de Maliens durant la période difficile qu’il a traversé la semaine dernière. Face à la presse hier, mardi 13 décembre 2022, l’intéressé, après les remerciements, a réitéré son engagement pour la paix et le vivre ensemble au Mali. Pour lui, son souhait le plus ardent est le retour de la paix et du vivre ensemble.
Les circonstances de l’interpellation
Le président du CSDM de sa rencontre avec les hommes de médias pour parler des circonstances de son interpellation. « C’est une affaire en instruction. Donc, je ne la commente pas. J’ai confiance en la justice de notre pays » a-t-il tenu à préciser.
Mohamed Cherif Haïdara a précisé : « J’ai vu une publication le mercredi quand je m’apprêtais à venir au Mali. J’ai été interpellé le vendredi, dans l’après-midi », a-t-il indiqué.
Ce qui est étrange dans cette affaire, c’est Mohamed Cherif Haïdara a été interpellé par le commissariat du 5ème arrondissement sans convocation. « J’ai été interpellé, conduit au commissariat du 5ème arrondissement. Arrivé au commissariat, j’ai demandé au commissaire la convocation, il m’a dit qu’il n’y avait pas de convention. Il a dit ne de tenir ni convocation ni sois transmis encore moins mandat. Il dit avoir reçu des instructions par SMS », a révélé Mohamed Cherif Haïdara. Ce qui a beaucoup surpris le président du CSDM, c’est le fait qu’il soit interpellé à travers un simple SMS. Comme avait indiqué son association, Mohamed Cherif Haïdara déclaré que sa vidéo incriminée a été « déplacée de son contexte. C’est une vidéo de 2020 qui a été manipulée par des individus ».