Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Bientôt une année pour la Transition rectifiée ! Tout le monde pourrait-il enfin siffler dans la même trompette
Publié le vendredi 16 decembre 2022  |  depechesdumali.com
Bientôt
© Autre presse par DR
Bientôt une année pour la Transition rectifiée ! Tout le monde pourrait-il enfin siffler dans la même trompette
Comment


Il faut réussir la transition malgré tout ! Il restera bientôt une seule année à la Transition pour passer le flambeau à un pouvoir qui sortira des urnes en février 2024.

Ce pouvoir sera légal et légitime conformément à la Constitution du Mali. Et la pleine responsabilité de l’organisation des prochaines élections, incombe au pouvoir de Transition. L’heure du vrai défi, a donc sonné. Toute chose qui demande l’appui et l’accompagnement de tous, tant au niveau national qu’international.

Tout a été dit, concernant la souveraineté. Maintenant, il faut passer à la phase qui ramène le pays dans l’esprit de sa Constitution. Le pouvoir doit être la volonté du peuple, clairement exprimée dans les urnes. Il est à noter que ce sont les conjonctures politiques, mal gérées, qui ont fait naître, l’arrivée des militaires au pouvoir. Dans l’esprit d’éviter le chaos qui serait occasionné par l’affrontement du M5-rfp et les partisans d’IBK. Le contexte avait objectivement justifié l’arrivée des hommes en tenues au pouvoir.

Il faut aussi leur reconnaître leur mérite d’avoir posé la question de la souveraineté du Mali. Ce qui répond à l’aspiration du peuple. Et cela a été aussi dans la juste logique de la lutte panafricaine qui exige une Afrique libre, autonome et indépendante, voire, souveraine. Le monde africain a salué cet acte politique très fort. Mais la Transition a aussi et surtout pour mission, d’organiser les élections crédibles, libres et transparentes, lesquelles seront fondées sur la légalité et la légitimité. D’ailleurs, les plus Hautes Autorités de la Transition en font leur préoccupation majeure, dans la mesure où ce sont elles, de façon libre, qui ont décidé d’un chronogramme.

C’est justement en février 2024 ! Mais d’ici là, il y a des préalables à gérer aux fins de la réussite. Il s’agit, entre autres, de parvenir à convaincre tout le monde à savoir : classe politique, société civile et la population en général. Parvenir à faire adhérer tout le monde à cette dernière phase est essentiel. En vérité, aucun jeu politique, faisant référence aux élections, ne peut se jouer sans la classe politique. Quoiqu’on dise, les partis et mouvements politiques sont les vrais et principaux acteurs de l’animation de la vie politique d’une nation démocratique.

C’est justement à cette fin que ces partis et mouvements sont créés. Leur mission est donc de conquérir le pouvoir et le gérer. Il est alors impératif, de parvenir à les ramener dans le jeu politique au cours de cette dernière phase de la Transition. A cet effet, les Autorités de la Transition doivent opter pour l’angle qui permette au Collectif des mouvements et partis politiques pour une transition réussie d’être pleinement associé. Aussi, faire en sorte que toutes les crises internes et autres clivages soient vite aplanis. Il y va de l’intérêt supérieur de la nation.

Il est temps de sortir des débats de la catégorisation des citoyens de sorte que, main dans la main, l’on puisse réaliser le chronogramme. Lequel doit être maintenant la seule et unique préoccupation. Ce qui pourrait aussi faire éviter au Mali, d’autres débats, pour ne pas dire, des conflits et bras de fer. Le Mali a prouvé son combat pour la souveraineté. Il lui faut donc, au final, convaincre de sa bonne volonté et foi de sortir de la période transitoire pour un régime légal et constitutionnel.

Le régime exceptionnel a toujours des limites, quelles que soient toutes les bonnes volontés des uns et des autres. Pourrait-on imaginer un remaniement gouvernemental ? L’hypothèse n’est pas à écarter si l’on veut véritablement unir tout le monde autour de la Transition. D’ailleurs, ce nouveau gouvernement est réclamé par la classe politique et la société civile. Tous demandent de sortir des clavages et d’aller à l’union sacrée.

A ce niveau, la tâche ne devrait pas être aussi rude. Mais comme en politiques, les décideurs ont leurs schémas qui échappent à la compréhension du citoyen ordinaire, la nuance est nécessaire.

Monoko Toaly

Source : Le Pélican 15 Déc 2022
Commentaires