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La Mine d’or de Morila: Plus de 2 100 emplois menacés
Publié le lundi 19 decembre 2022  |  L’Inter de Bamako
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie d`Inauguration de la mine d`or de Kofi
Bamako, le 24 Avril 2015, a eu lieu la cérémonie d`inauguration de la mine d`or de Kofi
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Lors d'une conférence de presse tenue, le mercredi 14 décembre 2022 dans l'enceinte de la mine, le Directeur général Drissa Arama s'est prononcé sur l'abandon de sa structure par la société qui la possédait.
Firefinch, la société australienne qui détenait Morila, depuis 2020, a lâché ladite mine en plein vol. L'annonce a été faite, le 04 novembre dernier par cette société elle-même. Cet abandon s'explique par une mauvaise gestion de Firefinch même selon les syndicalistes de la mine.
À en croire le Directeur général, Morila fonctionne normalement après le retrait de la société Firefinch, la mine tient toujours. "Si l'État soutient cette mine, elle peut encore atteindre le sommet", a-t-il affirmé avec fierté.
Rappelons que la mine d'or de Morila, créée depuis 2000, est parmi les mines qui ont tiré l'économie malienne vers le haut. Elle a donné des meilleurs résultats et elle continue. Parmi les 2 122 employés de Morila, 99% sont des Maliens. La mine de Morila à l'état actuel a une capacité de production de près 240 kilogrammes d'or par mois. "Cette mine est exploitable jusqu'à 2028 et les potentialités sont là pour tout investisseur qui veut accompagner Morila", affirme le Directeur Arama.
De préférence, il lance un appel aux investisseurs maliens.
Quant aux syndicalistes de la mine de Morila, ils condamnent cet arrêt brutal par cette société australienne qui "n'a pas été fait dans les règles de l'art". Le syndicat libre des miniers du Mali, à travers sa cellule de Morila dit avoir entamé des démarches auprès du ministère de tutelle sans suite. Ils dénoncent le silence radio du ministre en charge des Mines face à ce problème.
"Seuls la présidence et le ministre du dialogue, du travail et de la fonction publique nous ont répondu mais, jusque-là, la satisfaction reste à désirer", a laissé entendre le secrétaire général du syndicat. "Le comportement de cette société (Firefinch) face à l'état, aux entreprises locales et même travailleurs était impertinent et ne pouvait plus continuer sur un bon chemin avec un État (département des Mines) aussi faible", déplore M. Kanté.
Le Mali est en face d'un véritable danger, si cette mine ferme boutique. À l'instar de Morila-SA, beaucoup d'autres mines du pays sont confrontées aux mêmes problèmes. Les autorités de la transition sont fortement interpelées afin de soulager 2100 chefs de familles en détresse.
Le Malikoura passe nécessairement par ça
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