Avec l’effort des associations villageoises Abarika Nadri, Dambé A Ni Sobara, les autorités locales et leurs partenaires italiens, un projet un ambitieux d’appui à l’autonomisation des femmes a été mis place dans la zone du Mandé à Bancoumana. Avec un coût de 70 millions de F CFA, le projet a pour vocation d’améliorer la sécurité alimentaire et d’accroitre les ressources des revenues durables pour les jeunes de la zone.
Un projet ambitieux pour l’autonomisation des femmes voit le jour à Bancoumana.
« Ce projet a été initié dans la commune rurale de Bancoumana avec le soutien financier avec l’Association abarika nadri de la fondation Valdesy et d’autres d’organisation et de partenaire pour spécifiquement améliorer la sécurité alimentaire dans ladite zone et d’accroitre les ressources des revenues durables des jeunes de Bancoumana afin de mettre fin sur l’exode rurale dont était confronté cette localité. Ce projet vise à créer les meilleurs conditions de vie pour la population de Bancoumana » a indiqué Issa Camara Président de l’Association dambe ani sobara. Le choix de Bancoumana n’est pas fortuit. En tout cas selon M. Camara qui a déclaré : « le choix de Bancoumana n’est pas fortuit car selon les statistiques de nos amis Italiens, il y a beaucoup de jeunes ressortissants de Bancoumana, qui quittent le Mali pour l’Europe, principalement l’Italie en empruntant la voie de la mer ». Et certains de ces jeunes souffrent beaucoup en cours de route, car ils empruntent la voie irrégulière. Une autre raison du choix de Bancoumana, c’est l’impact négatif de la multiplication des sites d’orpaillage.
Des résultats probants ont été déjà enregistrés dans le cadre de ce projet précédemment.
« La dernière phase du projet a enregistré la réalisation de certaines activités parmi lesquelles : la formation sur la commercialisation, la nutrition et la commercialisation sur les plateformes de vente », a-t-on précisé.
A l’en croire, pour renforcer la capacité des bénéficiaires pour une gestion efficace et efficiente du projet, les membres l’association dambe ani sobaara (ADAS) ont bénéficié des sessions de formations sur la gestion de l’administrative et financière, le marketing/commercialisation et tant d’autres. « Des spéculations ont porté sur les papayes solos, l’oignon et les activités de séchages de mangues. Plus de 1500 plantes ont été cultivées par 09 personnes, l’oignon. Également des femmes qui n’ont pas accès au périmètre tous les jours ont été recensées pour faire le séchage des produits et six séchoirs ont été mis à leur disposition. A ce jour, la vente continue et il reste encore des stocks » a expliqué le coordinateur du projet Mohamed Kanoute.
Les bénéficiaires témoignent aujourd’hui l’impact du projet sur l’économie locale. « Il nous a permis de rester dans notre village pour cultiver notre terre. Nous préférons désormais travailler la terre que d’aller sur les sites d’orpaillage. Nous avons eu beaucoup de bénéfices grâce à ce projet. Cela a permis à nos jeunes de ne plus aller à l’exode ni à l’immigration clandestine », Madame Camara Mariam Bagayogo, membre de l’association des femmes bénéficiaires du projet.
« Nous faisons le séchage des mangues pour les mettre dans les sachets pour la commercialisation et aussi la culture de l’arachide est faite. Les jeunes s’occupent à la culture des papayes » a lâché dans la foulée une transformatrice de manque.
A noter que malgré les difficultés, les différentes productions initiées donnent des résultats satisfaisant et tout cela augure de lendemains meilleur pour le projet. Juste après cette production, les bénéficiaires s’apprêtent à réaliser la contre-saison.