Dans le cadre de la commémoration des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles, la Communauté des Pratiques en Matière de Lutte contre la Corruption au Mali (CPLC) a organisé une conférence débat, le jeudi 15 décembre 2022, à la Faculté des Sciences Administratives et politiques (FSAP) sur le thème : « La lutte contre les VBG en milieu universitaire, le cas de la corruption ». La conférence a été un cadre idéal pour le conférencier d’éclairer la lanterne des étudiants sur les multiples méfaits des violences basées sur le genre en lien avec la corruption en milieu universitaire. C’était sous la houlette du Directeur par intérim du projet d’appui à la lutte contre la corruption pour et par l’égalité des genres, Dramane Diallo, avec à ses côtés, la présidente de la CPLC, Mariam Diama Sanogo.
« Les violences basées sur le genre en milieu universitaire (VBGMU) désignent les actes de violence physique, sexuelle et psychologique contre les garçons et les filles perpétrés au sein et aux abords des Universités, des communautés et des familles et fondés sur un accès inégal aux ressources et au pouvoir, ainsi que sur des normes et stéréotypes inéquitables. Bien que ce type de violence bénéficie d’une reconnaissance accrue en tant que problème majeur à l’échelle internationale, un examen rigoureux de la documentation disponible démontre l’absence de solutions concrètes dont l’efficacité serait avérée » a introduit le conférencier, le professeur Mamadou Bekaye Dembélé. Il a remercié les membres de la communauté des pratiques en matière de lutte contre la corruption pour cette initiative qui, selon lui, permettra de sensibiliser un plus grand nombre d’étudiantes et d’étudiants afin de contrer le phénomène. Concernant les liens entre les VBG et la corruption, le conférencier a informé qu’il existe un lien étroit entre les deux phénomènes et que c’est ce qui aboutit aux notes sexuellement transmissibles et autres maux qui ont tendance à gangrener notre espace universitaire et contre lesquels des mesures draconiennes doivent être prises par les plus hautes autorités afin de les éradiquer. Le professeur Dembélé a proposé une kyrielle de mesures afin d’en finir avec le phénomène.
Avant le début de la conférence débat, le président par intérim du projet d’appui à la lutte contre la corruption pour et par l’égalité des genres Dramane Diallo, la représentante de la cellule de traitement des informations financières, ainsi que la présidente de la communauté des pratiques en matière de lutte contre la corruption, Mariam Diama Sanogo, ont sensibilisé les étudiants sur les multiples dégâts des VBG en lien avec la corruption dans l’espace universitaire et ont demandé à tous les acteurs de s’impliquer davantage dans la lutte.