Fédération malienne de cyclisme : Habib Sissoko veut semer la pagaille avec des pantins

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Publié le mardi 20 decembre 2022 | La lettre du Peuple

© Autre presse par DR
Journée de sports militaires
La direction du sport militaire a célébré vendredi 15 février la date anniversaire de la création du Conseil International du Sport Militaire (CISM) appelée à partir de 2019 «Journée internationale du Sport Militaire » Photo: Habib Sissoko président du CNOSM

Après le football, les démons de la division veulent regagner la famille du cyclisme malien. A la différence du football, ceux du cyclisme sont manipulés depuis les bureaux du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) à travers son président, Habib Sissoko, décidé à avoir la peau du président de la Fédération malienne de cyclisme, Sidy Bagayoko.

Tout le crime du président Bagayoko, c’est sa décision de vouloir retirer sa fédération du partenariat qui la lie à son sponsor officiel Moov Africa Malitel via le Comité olympique. Depuis la prise de cette décision par le bureau fédéral, Sidy Bagayoko est devenu un homme à abattre par le président du Comité olympique et ses sbires. Pour arriver à ses fins, le président du Cnosm a manipulé certaines ligues régionales et l’ancien président de la Fédération malienne de cyclisme, Amadou Togola, pour mettre en place un fantomatique nouveau bureau fédéral à la place du bureau dirigé par Sidy Bagayoko. Mais en réalité, ils se leurrent. Car, l’assemblée générale élective qu’ils ont convoquée n’a respecté aucune procédure en la matière. Elle jure avec tous les textes de la Fédération malienne de cyclisme. En effet, pour convoquer une assemblée générale élective ou un Conseil national électif, ordinaire ou extraordinaire, c’est le président de la Fédération malienne de cyclisme qui informe le directeur national des sports par courrier. A son tour, celui-ci adresse une correspondance aux gouverneurs de régions pour la convocation des délégués devant prendre part à l’assemblée générale. Les gouverneurs, à leur tour, informent les directions régionales de la jeunesse et des sports qui prennent contact avec les ligues pour l’envoi des délégués. C’est à la suite de ce processus qu’un ordre de mission est établi avec les prises en charges nécessaires.
Au lieu de procéder ainsi, certains ressortissants de certaines régions se sont retrouvés à Bamako dans une salle d’hôtel pour mettre en place un illusoire bureau fédéral. Fait notable : aucun représentant de la direction nationale des sports n’a pris part à ce semblant d’assemblée générale, financée d’après nos informations par le président du Comité olympique. Alors que c’est LA Direction nationale des sports qui doit superviser les travaux de l’assemblée générale élective de toutes les fédérations sportives en République du Mali. C’est la direction nationale des sports qui valide les travaux avec la signature du rapport du Conseil national. Le Comité olympique ne vient qu’en tant qu’observateur. Curieusement, lors de ce semblant de Conseil national, c’est le Comité olympique qui a inversé les rôles en assumant le rôle de superviseur. N’est-ce pas là la preuve de sa complicité ?

Ils peuvent continuer à rêver débout. Le président Sidy Bagayoko continue de diriger la Fédération malienne de cyclisme avec de nobles ambitions. La preuve : vendredi dernier, avant d’aller à Nièna pour assister au grand prix des supporteurs du groupe Whatsapp Faso Média, il a participé aux arbitrages à la direction nationale des sports et de l’éducation physique. Lors du cérémonial de cette compétition, le président de la Fédération malienne de cyclisme a fait de bonnes annonces pour le rayonnement de la petite Reine au Mali. Il a annoncé que parmi les compétitions internationales retenues pour la participation du Mali figure les championnats africains de cyclisme qui doit se tenir au Ghana en 2023, les championnats du monde 2023 en Angleterre, les Tours du Faso 2023, du Mali 2023, de Côte d’Ivoire 2023 et le Grand international Chantal Biya 2023. Il a également annoncé l’organisation pour la première fois au Mali de la coupe du Mali de cyclisme et les championnats régionaux au Mali.

Pour rappel, le bureau actuel de la Fédération malienne de cyclisme n’est pas contre le partenariat avec la société Moov Africa Malitel. Le bureau fédéral veut simplement un partenariat direct avec la société sans intermédiaire, qui va jouer le rôle d’agence de communication. C’est le cas des Fédérations maliennes de football et de basketball qui ont des partenariats directs avec Orange Mali.
En réalité, Habib Sissoko veut mettre des hommes qu’il peut manipuler à la tête de la Fédération malienne de cyclisme. Pourquoi ? Certainement pour continuer avec le partenariat qui lit la Fédération malienne de cyclisme à la Moov Africa Malitel via le Cnosm. En fait, l’actuel bureau fédéral dirigé par Sidy Bagayoko n’est pas contre le partenariat avec Moov Africa Malitel. Mais l’équipe de Sidy Bagayoko veut établir un partenariat direct avec la société de téléphonie mobile malienne. Comme c’est le cas de la Fédération malienne de football et de basketball avec orange. C’est une ambition légitime en raison de la masse que draine aujourd’hui le cyclisme.
Bamey Diallo

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