A l’occasion de son passage sur le plateau de Joliba Tv news, le président du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) non moins 4ème vice-président de TabitalPulaaku, Mohamed Chérif Haïdara a dénoncé Sékou Bolly auprès des autorités judiciaires. Il a interpellé les autorités maliennes, notamment les procureurs non seulement sur les propos de Sékou Bolly mais aussi la détention qu’il juge illégale d’armes de guerre par ce dernier.
Dans un pays comme le nôtre en proie à l’insécurité, Mohamed Chérif Haïdara juge intolérables les propos de Sékou Bolly et la détention illégale d’armes de guerre par ce dernier dans une interview. Lors de son passage sur les antennes de Joliba Tv, le président du CSDM, interrogé sur la question, n’a pas mâché ses mots. Il a craché ses vérités à qui veut l’entendre. Faisant entièrement confiance en la justice, il a interpellé les autorités maliennes, particulièrement les Procureurs. « La suite réservée aux propos de Sékou Bolly incombe à la justice malienne », a-t-il laissé entendre. Selon lui,
Pour lui, il est inconcevable qu’un un chargé de mission dans un ministère en charge de la Réconciliation et « se mette à menacer, à vilipender, à insulter le peul avec une kalachnikov double-chargeur ». Face à la gravité de la situation, il a interpellé les autorités, et plus précisément le tribunal de la commune IV. « Toutes les autorités sont interpellées. Un citoyen ne doit pas avoir une kalachnikov avec des chargeurs et qui menace toute une communauté, qui menace tous les leaders, les notables, les cadres peuls à Bamako. Il doit être interpellé. Le ministère de la justice doit se saisir rapidement et l’interpeller », a-t-il défendu avant d’ajouter qu’il est inconcevable quelqu’un qui est chargé de réconcilier les Maliens, de recoudre le tissu social, se fasse filmer avec une arme de guerre. Il doit être interpellé, insistera Mohamed Chérif Haïdara.
Outre cette sortie de Mohamed Cherif Haïdara, des sources concordantes confient que des dénonciations anonymes ont été faites contre Sékou Bolly auprès des autorités judiciaires. Parmi ces autorités figurent les Procureurs des communes IV et VI ainsi que le ministre de la Justice et des droits de l’homme, Mamoudou Kassogué. « Je viens, par la présente, dénoncer auprès de vous le comportement de Monsieur Sékou Bolly, chargé de missions au département de la Réconciliation Nationale qui, selon moi, est susceptible de recevoir une qualification pénale.
En effet, à l’occasion d’un entretien dans les réseaux sociaux accordé par cet individu à des comptes Facebook de la place, il m’est donné de constater la présence d’une arme de guerre à ses côtés alors même qu’il n’est pas militaire », a-t-on lu dans la lettre de dénonciation qui nous est parvenues.