Comme un coin de Kidal au festival de Katara dans un environnement en pleine corniche, les participants internationaux au Festival des Boutres traditionnelles de Katara confirment le partage culturel de l’héritage marin.
Les activités du 12è festival traditionnel des boutres de Katara ont ouvert le jeudi 15 décembre dans la soirée pour prendre fin le dimanche au soir de la finale, dans le cadre des événements de Katara qui sont associés au tournoi de la Coupe du Monde, avec la participation de l’État du Qatar et de 8 pays frères et amis, dont l’Arabie Saoudite, le Koweït, le Sultanat d’Oman, l’Irak, le Yémen, l’Inde, la Turquie et la Tanzanie.
L’engagement de ces pays dans les événements vise à mettre en lumière divers aspects de leur héritage maritime, ainsi que tout ce qui a trait aux arts, aux industries et aux métiers traditionnels associés à la mer dans les temps anciens. L’Agence de Presse du Qatar (QNA) a interrogé plusieurs représentants des pays qui participent à ces activités afin d’avoir un aperçu de la nature de l’héritage et du patrimoine dans ces pays, et de la manière dont ils s’approchent de l’héritage maritime du Qatar.
L’attaché culturel de l’ambassade du Yémen à Doha, Safwat Al Ghashem, a déclaré qu’il s’agissait de la première participation du Yémen dans les activités du Festival traditionnel des Boutres, qui coïncide avec la Coupe du Monde, ce qui constitue une source de fierté pour tous les Arabes, a-t-il dit, car il présente la culture arabe au monde. Al Ghashem a souligné que le pavillon yéménite présentait la culture yéménite avec ses différentes régions du Hadhramaut et de la bande d’Al-Shihr, et met en valeur cette zone maritime qui ressemble au patrimoine qatari.
Pour sa part, le responsable du pavillon saoudien, Khalifa Al-Amiri, a déclaré à l’Agence de Presse qatari (QNA), que la Maison saoudienne s’engageait largement dans les activités du 12e Festival des Boutre traditionnels cette année en mettant en valeur le patrimoine populaire saoudien relatif à l’héritage maritime, en termes d’artisanat traditionnel associé à la construction navale. Le pavillon saoudien présente 14 métiers associés à la mer, dont les plus importants sont Al-Qallaf, la forge et la poterie, en plus des arts populaires liés à la mer.
A l’image du pavillon soudien, tous les autres avaient un coin de Kidal avec les mêmes décors et autres aspects culturels. « C’est dommage sinon on aurait fait venir cette région du nord au Mali dans ce festival », a dit Tania, une des responsable de l’évènement.
Le responsable du pavillon tanzanien, Ayoub Hilal Saeed, a souligné que la Tanzanie était désireuse de participer aux activités du festival, étant donné les liens historiques qui unissent les pays du Golfe en général à la Tanzanie, expliquant que le pavillon tanzanien présente le patrimoine maritime, y compris les industries et les outils associés.
Le représentant du Sultanat d’Oman Abdullah Salem a déclaré que leur participation consistait dans la présentation d’une collection d’antiquités et d’objets de collection rares liés à la mer, qui sont les affaires personnelles des marins lors de leurs longs voyages, ainsi que de nombreux objets exposés représentant les modèles de navires célèbres dans le patrimoine maritime omanais, des outils d’extraction de perles, des huîtres, des balances utilisées par les chariots, et des boîtes.