Dans la foulée du Sommet USA-Afrique, Washington cherche à étendre davantage son influence sur le continent. La visite de Janet Yellen sera la première d’une série de tournées de hauts responsables de l’administration Biden sur le continent, prévues dans les prochains mois.
La Secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen (photo), effectuera une tournée en Afrique du 17 au 28 janvier prochains en vue de renforcer l’engagement de l’administration Biden sur le continent, dans un contexte de lutte d’influence avec la Chine.
Le Sénégal, la Zambie et l’Afrique du Sud seront les trois étapes de la tournée africaine de Mme Yellen, selon un communiqué publié vendredi 16 décembre par le département du Trésor.
« Pendant son séjour en Afrique, Mme Yellen soulignera les efforts déployés par l’administration Biden-Harris pour renforcer les liens économiques entre les Etats-Unis et l’Afrique, notamment en développant les échanges commerciaux et les flux d’investissement », a ajouté le département du Trésor.
La visite de la dirigeante américaine sera la première d’une série de tournées de hauts responsables de l’administration Biden en Afrique.
Le président américain, Joe Biden, avait déjà annoncé lors de la séance de clôture du Sommet USA-Afrique, qui s’est tenu du 13 au 15 décembre à Washington, qu’il prévoyait de se rendre sur le continent l’année prochaine, tout comme la vice-présidente Kamala Harris, le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, et la secrétaire au Commerce Gina Raimondo.
A travers ces tournées, les Etats-Unis cherchent visiblement à rattraper leur retard sur le continent par rapport à la Chine, qui est devenue le premier partenaire commercial et l’un des plus grands créanciers du continent.
La secrétaire américaine au Trésor avait critiqué à plusieurs reprises ces derniers mois la politique de prêts de l’empire du Milieu en Afrique, les qualifiant de « pratiques économiques qui nous ont désavantagés ».
Lors du Sommet USA-Afrique, l’administration Biden s’est engagée à injecter 55 milliards $ en Afrique au cours des trois prochaines années, rompant ainsi définitivement avec le désintérêt pour le continent qui avait caractérisé les années Trump.