Les membres du grin pensent que la méfiance des Colonels, pratiquée à petites doses et à bon escient envers les hommes politiques montre à suffisance qu’ils ne sont avec personne. Selon eux, ils sont respectueux, accueillants, aimables, attentifs envers tout le monde, mais ils ne sont avec personne. A les croire, tous ceux qui ont cru être avec Assimi et ses hommes, ont fini par cogner le poteau. C’est ce qui explique leur imprévisibilité, aux yeux des membres. En effet, les membres disent être témoins des sorties médiques de certains partisans de la transition qui faisaient croire de leur proximité avec les Colonels. Toutefois, les faits ont montré tout à fait le contraire, expliquent-ils.
Au grin, les membres ont fini par réaliser que ces derniers ne connaissent rien sur la gestion et la stratégie des Colonels. Par ailleurs, les membres du grin croient fort que le besoin nous amène souvent à nous accrocher, à percevoir l’autre comme utile.
« Cependant, la junte doit reconnaitre et accepter les politiques tels qu’ils sont. Elle doit savoir lâcher du lest pour laisser l’autre venir à eux et se garder de tout jugement hâtif ».