Pour la libération de leurs camarades de lutte détenus à Kayes, les membres de Dagakané de la France se sont rassemblés à Paris pour dénoncer la lenteur de la Justice dans cette affaire. Ils ont exigé leur libération sans délai dans une déclaration liminaire.
« L’heure est grave à Yélimané. Trop c’est trop. Dagakané ne peut pas resté tranquillement en France sans condamner ce qui se passe à Yélimané. Le gouvernement malien n’a pas lancé d’autres alternative à Dagakané que de réagir», a lancé le porte-parole et président du mouvement Dagakané, Toumani Bagneux Traoré dans sa déclaration liminaire lors du rassemblement.
Ce rassemblement consistait pour le mouvement Dagakané, à dénoncer la longue détention de leurs camarades de lutte à Kayes. Et aujourd’hui, le mouvement menace dans les jours venir à aller à des actions. Pour le président, « nous n’avons pas le choix que de préparer des actions ». Des actions qui pour le président devront coûte que coûte aboutir à la libération de tous les détenus de leur mouvement à Kayes.
A rappeler que des membres de Dagakané, à savoir le vice-président Bakary Diambou et une vingtaine de personnes, ont été arrêtés dans une affaire qui les opposait à un préfet. A ce jour selon un membre du mouvement, le vice-président est en liberté provisoire et sous contrôle judiciaire avec restriction de certaines libertés. En plus de lui, d’autres membres ont été aussi mis en liberté provisoire, mais d’aucuns restent encore sous mandat de dépôt.
Pour Dagakane de France, l’attente est de trop. Elle a été longue et il demande la libération de leurs membres détenus pour eux injustement. « Nos militants subissent des coups injustes », regrettent-ils dans leur déclaration. « L’injustice n’est pas seulement politiquement, économiquement et socialement malsaine, mais c’est aussi un péché mortelle », a dénoncé le porte-parole avant de conclure que la loi et l’ordre sont d’établir la justice au nom peuple.