Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Tessit de nouveau sous embargo, des autorités locales tirent la sonnette d’alarme
Publié le mardi 27 decembre 2022  |  studio tamani
Mali:
© AP par DR
Mali: Le groupe islamiste Ansar Dine libère l`otage suisse Béatrice Stockly
24 avril 2012.Tombouctou.Mali. A un point de rendez-vous dans le désert de Tombouctou,les combattants de Ansar Dine montent la garde au moment de la libération de Béatrice Stockly enlevée le 15 avril dernier dans le nord du Mali
Comment



La ville de Tessit dans le cercle d’Ansongo de nouveau sous embargo par des groupes terroristes. Les autorités locales alertent sur les conséquences humanitaires. Des analystes appellent à instaurer un dialogue franc avec les signataires de l’accord.





En effet, tout a commencé ce 23 décembre dernier où des hommes armés se réclamant de l’EIGS ont interdit toute traversée des véhicules par le bac de Lellehoye vers Tessit témoignent les sources locales.

Elles affirment que cette interdiction est survenue après le rapt de trois véhicules de transport en commun sur l’axe Lellehoye-Tessit. Les mêmes sources précisent que les occupants et les conducteurs sont saints et saufs.

Un grand risque d’insécurité alimentaire

« La situation devient de plus en plus insupportable pour les populations de Tessit et de Lellehoye » regrettent des élus locaux. Ils ajoutent que depuis quelques jours, ces hommes armés ont aussi interdit la circulation des charrettes, et même les ânes.

Les responsables communaux invitent les autorités maliennes à trouver rapidement une solution au risque d’assister à « une insécurité alimentaire ».

Pour rappel, la ville de Tessit avait connu une situation similaire en début d’année 2022.

Instaurer un dialogue franc

« Pour une levée progressive des embargos imposés par des groupes radicaux aux populations civiles, l’État doit rapidement instaurer un dialogue entre les groupes terroristes et les signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation ». C’est ce que préconisent des spécialistes de questions sécuritaires. Ils affirment en outre que l’État doit marquer sa présence définitive dans ces zones.

Source : Studio Tamani
Commentaires