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Une semaine après la signature d’un mémorandum entre le Mali et la Côte d’Ivoire: Les 46 soldats jugés, demain, jeudi
Publié le mercredi 28 decembre 2022  |  L’Indépendant
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© Autre presse par DR
Soldats ivoiriens
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L’affaire des 46 soldats ivoiriens arrêtés à Bamako pour » mercenariat » pourrait connaitre son épilogue, lors d’une assise spéciale, qui se tiendra, demain, jeudi, à la Cour d’Appel de Bamako. A cette occasion, ces soldats pourraient recouvrer la liberté et rentrer dans leur pays pour passer les fêtes de fin d’année auprès de leurs familles.

La tenue de cette assise survient une semaine après la signature d’un mémorandum pour la libération de ces soldats, entre le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, et le ministre de la Défense de la Côte d’Ivoire, Téné Ibrahim Ouattara, sous l’égide de la médiation togolaise, conduite par l’émissaire de Faure Eyadema, Robert Dussey.

Dans ce document, les deux pays se sont engagés à renforcer leurs relations, à promouvoir la paix et œuvrer au renforcement des relations d’amitié, de fraternité et de bon voisinage entre les deux pays, pour converger dans une dynamique positive. Ils se sont, en outre, engagés à mettre l’intérêt des populations et celui de la Région au-dessus de toute autre considération.

C’est dans ce sillage, et conformément au respect des procédures judiciaires en cours, que la justice malienne a décidé de tenir cette assise spéciale.

Rappelons que les soldats ivoiriens avaient été arrêtés à leur arrivée, le 10 juillet dernier, à l’Aéroport de Bamako. Ils ont été qualifiés de « mercenaires« , puis inculpés, mi-août, de « tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat » et formellement écroués. Trois femmes, faisant partie des inculpés, avaient été libérées par la suite.

Les autorités de la Transition les accusaient de n’avoir pas rempli les formalités administratives. Alors qu’Abidjan avait clamé leur innocence et soutenu qu’ils sont « régulièrement inscrits dans l’effectif de l’Armée ivoirienne et se trouvaient au Mali, dans le cadre des opérations des Éléments Nationaux de Soutien (NSE)« .

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Source: l’Indépendant
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