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Energies renouvelables : La deuxième édition des Journées du développement durable s’est ouverte à Bamako
Publié le vendredi 30 decembre 2022  |  Le Républicain
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Le Centre International pour le Conseil et la Formation (CICF), en collaboration avec l’Agence des Energies Renouvelables (AER), a organisé la deuxième édition de la Journée du développement durable (JDD). L’ouverture des travaux de cette journée s’est tenue, le mardi 20 décembre 2022, sur la colline de Badalabougou à l’ex- CRESS, sous le thème « Les défis de la transition énergétique pour le Mali ». Ce cadre permet de découvrir le savoir-faire ou le génie des chercheurs maliens dans le domaine des technologies solaires et applications conçues, développées et réalisées dans notre pays. La cérémonie de cette journée a été présidée par le conseiller technique du ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Moussa Onbomtimbé. Il avait à ses côtés, la directrice du CICF, Mme Berthé Minian Bengaly ; le Directeur général de l’AER, Souleymane Berthé. L’on notait aussi la présence du président du CNPM, Mossadeck Bally ; de la directrice nationale de l’énergie, Aminata Fofana et d’autres acteurs du domaine.

Le Mali, après l’indépendance, s’est lancé dans une politique volontariste de développement de l’énergie solaire avec la création, en 1964, du premier laboratoire solaire (LESO). Ce qui fait de notre pays le pionnier des énergies renouvelables en Afrique. Affichant ses engouements pour les Energies renouvelables, le Mali s’est doté, en 2014, d’une Agence d’énergies renouvelables (AER-Mali). Cette dernière, en complicité avec le Centre International pour le Conseil et la Formation (CICF), a initié la deuxième Journée du développement durable (JDD). Elle s’étale sur deux jours, avec au programme la démonstration d’équipements solaires et aussi des discussions en panel sur la transition énergétique, ainsi que les perspectives sur les énergies renouvelables.

Intervenant pour la circonstance, le représentant du ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Moussa Onbomtimbé, a salué la tenue de cette deuxième édition. « Nous sommes à l’ère de la transformation de l’économie mondiale à travers sa décarbonatation. Les Energies renouvelables, en plus de leur rôle de lutte contre le changement climatique, sont compétitives. Le Mali ne restera pas en marge. Les énergies renouvelables sont et doivent être présentes dans toutes nos activités génératrices de revenus. La belle histoire continue avec en 2020, la mise en service de la centrale solaire de Kita de 50MWc en son temps la plus grande sur site en Afrique de l’Ouest. Elle continuera avec le Parc solaire de 500 MWe dont la phase pilote de 100MWc à Koulikoro en cours de développement avec l’Alliance solaire de l’Inde, le Parc éolien de Botiguècourou de 150 MW et aussi le parc solaire du WAPP de 300 Mwc dont les études sont terminées », a expliqué le conseiller technique Moussa Onbomtimbé.

Dans son discours, le directeur général de l’AER, Souleymane Berthé, a rappelé que la mission principale de sa structure est l’utilisation à grande échelle du potentiel des énergies renouvelables du Mali. Selon lui, cette édition des JDD permet de mettre la lumière sur le savoir-faire malien en équipements solaires et en termes d’expériences sur les énergies renouvelables. Ces énergies, dit-il, jouent un grand rôle pour l’agriculture. « Avec le pompage solaire, on pourra promouvoir l’agriculture par irrigation solaire, c’est l’agriculture 12 mois sur 12, dans le futur. Vu la ressource solaire disponible au sahel, on peut transformer notre sahel en opportunités en de vastes zones agricoles », a indiqué le patron de l’AER.

Pour sa part, la directrice du CICF a fait savoir que la JDD est un rendez-vous annuel pour débattre des grandes questions sur le développement durable. Mme Berthé Minian Bengaly a rappelé que le CICF s’est lancé en 2015 dans le développement durable en développant des expertises en la matière pour se hisser dans le peloton des leaders de ce concept au Mali. Parlant de la thématique choisie, la directrice du CICF dira qu’elle n’est pas anodine, car le Mali s’est engagé à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 31% pour l’énergie. De l’avis de Mme Berthé Minian Bengaly, l’atteinte de cet objectif dépend du gouvernement, des entreprises, des ménages et du citoyen.

Sidiki Dembélé
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