PolitiqueBrahim Boughali, président de l’Assemblée populaire nationale d’Algérie : «Cette crise doit être résolue entre Maliens sans interférence extérieure»
Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, a successivement reçu samedi, en audience, à son hôtel de Brasilia, le président de l’Assemblée populaire nationale d’Algérie, Brahim Boughali et le vice-président de la République de Cuba, Salvador Valdes Mesa.
C’était en présence des délégations des trois pays venues prendre part à l’investiture du président élu du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, plus souvent appelé «Lula».
«C’est des retrouvailles entre frères d’une même famille. C’est une tradition qu’il ait des consultations chaque fois que nous nous rencontrions à des occasions ou lors des réunions internationales», a déclaré le président du parlement algérien, interrogé à sa sortie d’audience.
Brahim Boughali a, parlant des sujets abordés avec le chef du gouvernement, souligné que la rencontre a été mise à profit pour «assurer les frères maliens de la disponibilité constante de l’Algérie pour arriver à une résolution définitive de la crise dans le cadre du respect de l’intégrité territoriale et de l’unité du Mali».
Il a salué les efforts de nos autorités dont les actions menées en matière de lutte contre le terrorisme et l’insécurité «gagnent de plus en plus du terrain auprès de la population et même au Niger».
Concernant le règlement de la crise à laquelle le pays fait face, «nous restons convaincus que cette crise doit être résolue entre Maliens sans interférence extérieure», a tranché l’élu du peuple. Pour ce faire, a-t-il assuré, l’Algérie reste engagée auprès du Mali pour une sortie de crise durable pour le bien du peuple malien et de ses voisins».
Avec le vice-président cubain, nos relations diplomatiques bilatérales historiques ont été passées en revue en vue de leur redynamisation. Ces collaborations se rapportaient à la santé, aux sports, à la culture... «Nos relations doivent se renforcer.
L’ancien président, le Commandant Fidèle Castro, rappelait toujours que Cuba a une dette historique envers l’Afrique», a témoigné le vice-président de la République de Cuba. Pour Salvador Valdes Mesa, nos pays ont une relation diplomatique très ancienne. «Nous avons toujours pu concilier nos intérêts dans les réunions internationales», a-t-il salué.