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MALI : Ces dates et évènements marquants de 2022
Publié le samedi 7 janvier 2023  |  La lettre du Peuple
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C’est un secret de polichinelle de dire que l’année 2022 a été charnière et épouvantable pour le peuple malien. En effet, elle aura été émaillée d’épreuves et de faits majeurs qui méritent d’être rappelés pour raffermir les mémoires et permettre aux uns et aux autres de resserrer les rangs pour relever les grands défis de la nouvelle année 2023.

Comme disait l’autre, 2022 vient de tirer sa révérence avec ses 12 épouses, 52 fils et ses 365 petits-fils. Son successeur qui se nomme 2023 s’annonce comme plus charnière, compte tenu des grands fronts ouverts pour la refondation du Mali. A ce titre, 2023 arrive au pas de charge pour la simple que 2022 a été marquée par des faits marquants inoubliables. Ces événements remontent d’abord au 9 janvier 2022, avec le début de l’embargo économique et financier de la CEDEAO et l’UEMOA, imposé à notre pays. Dans la foulée, en signe de riposte et d’indignation, le 14 janvier 2022, il y a eu la grande mobilisation générale contre lesdites sanctions. Deux jours après, soit le 16 janvier, survint le décès de l’ex-président de la République Ibrahim Boubacar Keïta, IBK. Autre date historique, c’est l’expulsion de l’ambassadeur de France au Mali le 31 janvier. En réplique, le président français annonce le retrait des forces Barkhane et de Takuba du Malile 17 février. Pour contre-attaquer, le Mali exige le départ sans délai des forces françaises le 18 février. Le 21 février, pour renforcer leur pouvoir, les autorités maliennes procèdent à l’adoption de la Charte de la Transition révisée. Un autre fait majeur aura été sans nul doute la suspension de RFI et de France 24 le 17 mars sur le territoire national. Suivra le décès en détention de l’ex-Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga,le 21 mars. Le Mali démocratique perdait une figure emblématique de sa classe politique. Le 17 juin, le Conseil national de Transition adopte la nouvelle loi électorale. Comme un ouf de soulagement, le peuple malien verra la levée des sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA le 3 juillet. Au plan judiciaire, le 5 juillet verra le lancement du mandat d’arrêt international contre Karim Keïta. Suivra, le 10 juillet, l’arrestation de 49 soldats ivoiriens qualifiés de mercenaires par les autorités maliennes. Dans la foulée, le porte-parole de la MINUSMA est expulsé le 20 juillet. Le 25 juillet, la justice lance un mandat d’arrêt international contre des personnalités dont l’ancien Premier ministre Dr Boubou Cissé, Mamadou Igor Diarra, Tièman Hubert Coulibaly. Le 13 août, suite à une hospitalisation, le Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga est contraint au repos. Le 15 août, le président sénégalais Macky Sall se rend à Bamako. Le même jour marque le départ du dernier soldat français du Mali. Le 3 septembre, Paul Henri Damiba, ex-homme fort du Faso, effectue une visite à Bamako. Le 22 septembre, jour du 62è anniversaire de l’indépendance du Mali, le président guinéen Mamadi Doumbouya est à Bamako pour magnifier sa solidarité avec le peuple malien. Le 24 septembre, le monde entier sera témoin du discours historique d’Abdoulaye Maïga, Premier ministre par intérim, à tribune de l’ONU. Il était sur les traces du Dr Choguel Kokalla. Le 29 septembre, une mission de haut niveau de la CEDEAO atterrit à Bamako dans l’affaire des militaires ivoiriens. La délégation retournera sans faire de déclaration. Dans la veine, le 30 septembre, le président de la Sierra Leone se rend à Bamako pour clarifier sa position. Le 11 octobre, c’est la remise au Président de la Transition, colonel Assimi Goïta, de l’avant-projet de Constitution. Suivra du 17 au 22 octobre la tenue de la conférence sociale dans le domaine du travail. Le 28 octobre, sera la date de la recomposition du Conseil National de Transition. Le 2 novembre, le capitaine Ibrahim Traoré, tombeur de Damiba, foule le sol malien. Le 3 novembre, la chaîne Joliba TV news est suspendue pour deux mois. Le 21 novembre, le gouvernement malien interdit les activités des ONG financées par la France après la décision de Paris de suspendre son aide au développement. Pour la défense de leurs intérêts, les magistrats observent du 29 novembre au 5 décembre une grève de protestation contre une décision du gouvernement. Le 29 décembre, c’est le début de jugement des 49 militaires ivoiriens. Ces derniers seront condamnés le 30 décembre.
Jean Goïta

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