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La position des Etats-Unis / William Fitzgerald (sous-secrétaire d’Etat) : ‘’C’est très tôt de parler d’intervention militaire. Il faut donner plus de temps aux négociations’’
Publié le vendredi 30 mars 2012   |  Autre presse




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Le sous-secrétaire d’Etat adjoint au bureau des affaires africaines, William Fitzgerald, a animé le jeudi 29 mars 2012, une conférence de presse au cours de laquelle il a dégagé la position des Etats-Unis après le sommet de la Cedeao sur le Mali.

Pour le collaborateur de Hillary Clinton, il faut prendre du temps pour régler les questions du moment au Mali. Il écarte l’option d’une intervention militaire, la jugeant prématurée si elle devait avoir lieu maintenant. ‘’C’est très tôt de parler d’intervention militaire. Nous sommes d’accord avec la Cedeao et l’Union africaine (…) Il faut donner plus de temps aux négociations’’, a estimé le haut fonctionnaire américain au cours de sa conférence retransmise dans neuf ambassades américaines sur les continents africain et européen. Ce sont Dakar, Libreville, Bamako, Niamey, Nouakchott, Abidjan, Ouagadougou, Ndjamena et Paris. En privilégiant le facteur temps, William Fitzgerald soutient toutefois que l’ordre constitutionnel doit être rétabli au Mali, réitérant le soutien des Etats-Unis à Amadou Toumani Touré. ‘’Nous soutenons le président malien démocratiquement élu, Amadou Toumani Touré. C’est très important d’aller vers un retour de l’ordre constitutionnel (…) Les Africains sont mieux placés pour résoudre les problèmes africains. (…) Le Mali a été un modèle de démocratie. Il faut rétablir l’ordre constitutionnel et aller aux élections dans deux mois’’, a dit le diplomate américain. Pour l’instant, l’administration Obama a pris des mesures conservatoires pour contraindre la junte militaire à céder. Aux dires de William Fitzgerald, ce sont la suspension de l’éligibilité du Mali à l’Agoa et la suspension de l’aide bilatérale. D’autres sanctions vont suivre et concernent l’interdiction de voyage aux Etats-Unis aux membres de la junte et des sanctions économiques. Sur ces sanctions, les Etats-Unis, selon Fitzgerald, attendent l’Union européenne et les Nations unies. Quant à la visite avortée des chefs d’Etat de la Cedeao et les manifestations de soutien à la junte, William Fitzgerald y voit une manigance orchestrée par la junte. ‘’Les Maliens ont subi des menaces des putschistes’’, croit-il.

S. Débailly

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