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Gestion de la transition au Mali : La CMAS de l’imam Mahmoud Dicko demande de «renoncer à l’élaboration d’une nouvelle Constitution»
Publié le mardi 10 janvier 2023  |  Le Républicain
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Dans une déclaration rendue publique, le 9 janvier 2023, la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’Imam Mahmoud DICKO (CMAS), dirigée par Youssouf Daba Diawara, demande au Président de la Transition, Colonel Assimi GOÏTA de « renoncer à l’élaboration d’une nouvelle Constitution». Les partisans de l’imam Dicko estiment qu’aucune disposition du droit positif ne donne compétence au président de la Transition pour pendre l’initiative de l’élaboration d’une nouvelle Constitution et de la faire aboutir par voie de referendum. « Nous considérons que ce n’est pas une nouvelle constitution qui peut aider le Mali à sortir de la crise multidimensionnelle qu’il connait depuis de nombreuses années », souligne la CMAS dans sa déclaration.

Dans cette déclaration, la CMAS indique que depuis quelques temps, le président de la transition a engagé des actions en vue de l’élaboration d’une nouvelle constitution. « La Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’Imam Mahmoud DICKO (CMAS) et ses alliées ont tenu sur la question une journée d’échange, le 12 novembre 2022 à l’issue de la quelle ils ont convenu de demander au Président de la Transition de renoncer à son projet d’élaborer une nouvelle Constitution », révèle la déclaration de la CMAS.

Les partisans de l’imam Dicko estiment qu’aucune disposition du droit positif ne donne compétence au président de la Transition pour pendre l’initiative de l’élaboration d’une nouvelle Constitution et de la faire aboutir par voie de referendum. « Nous considérons que ce n’est pas une nouvelle constitution qui peut aider le Mali à sortir de la crise multidimensionnelle qu’il connait depuis de nombreuses années. Car les causes et la source de la pérennisation de mauvaises élections, de la mauvaise gouvernance, de l’impunité, du népotisme, de l’insécurité et du délitement de l’Etat se trouvent ailleurs que dans la Constitution du 25 février 1992. Pour toutes ces raisons, la CMAS et ses Alliés réitèrent leur demande au Président de la Transition de renoncer à l’élaboration d’une nouvelle Constitution », précise la déclaration de la CMAS.

Par la même occasion, la CMAS informe l’opinion publique nationale et internationale qu’elle ne prendra pas part à la rencontre du jeudi 12 janvier 2023 initiée par le ministre de l’administration Territoriale dans la perspective de l’organisation d’un referendum sur le projet de nouvelle Constitution.

Bien avant la CMAS, l’alliance politique Jigiya Kura, présidée par l’ancien ministre Housseini Amion Guindo, informait également l’opinion nationale et internationale, à travers un communiqué, de sa non participation à la rencontre du jeudi 12 janvier 2023 initiée par le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation. Pour rappel, Jigiya Kura avait demandé dans son communiqué du 22 Décembre 2022 au gouvernement de la transition le retrait et l’abandon du projet de la nouvelle constitution.

Aguibou Sogodogo
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