Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Congrès National d’Initiative Démocratique (CNID-Faso Yiriwa Ton) : Le Président Tall demande l’opérationnalisation rapide de l’AIGE!
Publié le lundi 16 janvier 2023  |  Le Sursaut
Conference
© aBamako.com par A S
Conference de presse du Candidat Mountaga Tall
Bamako, le 09 juillet 2018 le candidat Mountaga Tall a tenu une conference de presse
Comment



Pour la 24ème fois, le Congrès National d’Initiative Démocratique (CNID-Faso Yiriwa Ton) présidé par Me Mountaga Tall a présenté ses vœux de nouvel an à la Presse. Occasion pour lui de se prononcer sur les grands sujets d’actualité du pays. Sur ce dernier chapitre, il a sollicité l’opérationnalisation urgente de l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections (AIGE), cela, pour une bonne organisation des différentes échéances électorales. C’était le mercredi 11 janvier à la Maison de la Presse.


La présentation des Vœux du Parti CNID-Faso Yiriwa Ton à la Presse est une tradition dont la 24ème édition a eu lieu le mercredi 11 janvier 2023 à la MP. Sur le présidium, en plus du Président de CNID-Faso Yiriwa Ton, Me Mountaga Tall, on pouvait noter la présence du Président de la MP, Bandiougou Danté, de la Vice-Présidente de l’URTEL, Coumba Tangara, du Président de l’APPEL-Mali, Modibo Fofana et celui de l’UNAJOM, Fakara Faïnké.

La refondation de la presse crispée par la lenteur administrative !

Premier à prendre la parole, le Président Danté, a tout d’abord signifié les gratitudes de la Presse malienne à l’hôte du jour, Me Mountaga Tall pour le respect et la considération qu’il a initié depuis 24 ans à présenter ses vœux de nouvel an aux hommes et femmes de média. Ensuite, il a tenu à rendre hommage aux confrères et consœurs arrachés à notre affection durant l’année écoulée, dont la directrice de la Radio ‘’Djekafo’’, Marie Simeone Traoré, rappelée à Dieu quelques jours seulement avant cette cérémonie. Avant de brosser la situation générale actuelle de la presse malienne.

Selon lui, pendant l’année 2022, la Presse malienne a connu de nombreuses difficultés, cependant, elle a continué à résister tout en faisant son travail correctement. « Nous pouvons nous réjouir de l’absence de journaliste en prison, néanmoins, il faut citer les nouvelles menaces qui existent. Notamment des injures proférées fréquemment sur des réseaux sociaux, le chantage et des menaces d’agression physique » a déclaré Bandiougou Danté. Lui, qui depuis son élection à la présidence de la Maison de la Presse en janvier 2021, a placé son mandat sous le signe de la refondation de la Presse malienne. En atteste, la présence sur la table du Gouvernement de 6 projets de textes dont 3 projets de loi et 3 projets de décret. « C’est l’occasion de saluer Me Mountaga Tall qui, Ministre de la Communication, en son temps, a eu effectivement a beaucoup travaillé sur ces différents chantiers… » a témoigné M. Danté.

Il a aussi déclaré qu’ils ont proposé au Gouvernement, la révision de la Loi sur la Presse et le délit de Presse qui permettra de donner au métier du journaliste toute sa noblesse et d’intégrer la dimension de la dépénalisation des délits de presse. « Nous avons suggéré la révision du fonctionnement de la HAC, nous avons également suggéré l’accès à l’information. Laquelle information demeure aujourd’hui un bien public » a-t-il avancé.

Parmi ces 3 projets de décret déposés sur la table du gouvernement depuis un an, il affirme qu’il y figure le projet de décret sur la Presse en ligne. Tout en exprimant son regret devant le fait que le Mali soit toujours au rang des rares pays, sinon le seul pays au monde où ce nouveau moyen de l’information et de la communication (Presse en ligne) n’est pas encadré par un texte de loi.

Il a parlé aussi du projet de décret sur l’aide à la Presse, l’attribution d’une aide sous forme de subvention comme actée lors de la Conférence Nationale de 1992. Malheureusement que cela est resté à l’appréciation du Président de la Transition. « Ce projet de décret qui est en souffrance réclame 0,025% des recettes de l’Etat ce qui présentera plus de 5 Milliards. A défaut d’avoir les 0,025, nous sommes preneurs de 0,01qui font plus de 2 milliards, largement supérieur aux 23 millions reçus en 2022 pour plus de 450 radios, près de 200 journaux, 42 Chaines de Télévisions et 60 journaux en ligne. Cet montant ( 23 millions) ne peut même pas assurer le fonctionnement de la Maison de la Presse (MP) » a martelé le Président de la MP.
La presse étant les colonnes vertébrales de la démocratie, M. Danté précise qu’une refondation n’est possible sans son indépendance, son épanouissement et responsabilisation, afin qu’elle soit capable de jouer son rôle de sentinelle. Histoire d’interpeller les plus Hautes Autorités à se pencher sur cette situation.

Me Tall préoccupé par la mise en œuvre des recommandations des ANR

Le Président de CNID-Faso Yiriwa Ton, Me Mountaga Tall, après avoir exprimé ses meilleurs vœux à l’endroit de la Presse, s’est prononcé sur les grands chantiers de l’heure, dont la mise en place de l’AIGE.

Pour lui, l’an 2022, fut aussi celui de la finalisation et du début de la mise en œuvre des recommandations des Assises Nationales de la Refondation (ANR) par le Gouvernement conduit par le Dr Choguel Kokalla Maïga avec l’aval du Conseil National de Transition.

De son avis, ces ANR façonnent aujourd’hui la vie de la nation. Tels, le processus d’élaboration de la nouvelle Constitution, la tenue de la Conférence Sociale dans le domaine du travail, la mise en place de l’AIGE qui est le socle sur lequel sera bâti tout le processus des consultations programmées dont le Referendum Constitutionnel en premier. C’est pourquoi, il a exprimé l’impérieuse nécessité de l’opérationnalisation de l’AIGE, pour la meilleure organisation des différentes échéances électorales, avant de recommander ceci: « Enfin, il faut travailler dur pour que les citoyens croient en l’importance de leurs bulletins de vote et adhèrent au processus électoral, qu’ils aient un accès facile et sécurisé aux bureaux de vote et une claire compréhension des techniques de vote. La démocratie, nous le rappelons, ne se résume pas à l’élection et contrairement à ce que beaucoup croit, celle-ci ne se réduit pas au jour du vote. Loin de là ! A ces conditions essentielles il serait possible de relever le défi d’organiser des élections inclusives, transparentes, régulières et dont les résultats seront acceptés par tous ».

Par Mariam Sissoko

Source : Le Sursaut
Commentaires