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Conseils communaux : Vers la mise en place des délégations spéciales
Publié le mardi 17 janvier 2023  |  Le témoin
Rencontre
© aBamako.com par AS
Rencontre générale de la tribu Kel Ansar
Bamako, le 08 octobre 2022 le premier ministre par intérim Abdoulaye Maiga a présidé la rencontre générale de la tribu Kel Ansar au CICB
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Les conseillers communaux n’auront pas de troisième chance. Après deux prolongations, justifiées par l’incapacité de l’Etat de tenir les élections ainsi que par sa volonté de maintenir un climat apaisé dont la dernière remonte au 22 mai 2022, les autorités de la transition ont décidé de mettre un terme au mandat des conseillers communaux après six ans de règne sans partage à la tête des collectivités territoriales. Ils seront remplacés par des délégations spéciales, conformément aux textes en vigueur. Pour ce faire, le Conseil National de Transition sera appelé à se statuer sur la question. Et le projet de loi déjà établi sera déposé sur sa table du CNT, cette semaine, nous rapporte des sources proches du dossier. Ainsi prend fin six ans de règne des conseillers communaux à la tête des collectivités.

En attendant les motivations dudit projet de loi, cette décision arrive à point nommé. Et pour cause, elle met sur le même pied d’égalité les différents états-majors des formations politiques qui, après cette redistribution des cartes, vont devoir se battre à nouveau pour récupérer leurs mandats. Et pour ce faire, ils auront besoin de convaincre à nouveau leurs mandants. Et ce n’est pas. La décision, si elle intervenait, mettra également un terme à la fierté d’un certain Rassemblement Pour Mali qui ne manquait aucune occasion de rappeler à qui voulait l’entendre qu’il est la première force politique du pays. Il se réfère ainsi aux résultats des élections communales de 2016 à l’issue desquelles, la part du lion lui est revenue en tant que parti au pouvoir et locomotives de la mouvance présidentielle. Ce n’est pourtant pas la seule inquiétude, notamment pour certains maires qui, en plus de la perte de leur mandat, courent le risque d’ennuis judiciaires après une éventuelle audition de leur gestion.

En attendant, une autre question est de savoir si les élus des conseils de cercles et de régions seront concernés par ladite décision.



Amidou Keita
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