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Retour à l’ordre constitutionnel : L’Adema et les partis du Cadre intransigeants sur les délais
Publié le mardi 24 janvier 2023  |  Le témoin
Cérémonie
© aBamako.com par DR
Cérémonie de présentation de voeux de l`Adema à la presse
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Des responsables du Cadre des partis et regroupements politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel face à la presse
Ils l’ont exprimé, le 19 janvier 2023, dans un communiqué conjoint signé par leurs présidents respectifs, en l’occurrence Pr Marimantia Diarra et Dr Modibo Soumaré. C’était à la suite d’une rencontre tenue dans l’antre des Abeilles et consacrée essentiellement enjeux des réformes politiques et institutionnelles, aux joutes électorales en vue et aux relations futures entre leurs entités respectives.
A l’issue des échanges, les deux parties se sont engagées à faire bloc pour le respect du délai de la transition et le retour à l’ordre constitutionnel.
Le PASJ et le Cadre d’échanges des Partis et Regroupements politiques pour le Retour à l’Ordre Constitutionnel ont en effet réaffirmé leur attachement partagé à la réussite de la Transition, mais dans le strict respect des engagements auxquels ont souscrits les Autorités de la Transition face au Peuple malien et à la Communauté internationale. Ledit délai fixant la fin de la transition à mars 2024, une identité de vue s’est dégagée entre l’Adema et son ancienne plate-forme sur l’étendue des réformes politiques par rapports auxquelles les deux entités suggèrent aux autorités de transition une révision constitutionnelle à minima et plaident pour la recherche de consensus autour du processus référendaire.

Les deux parties, à cet effet, ont appelé au sens de responsabilité et de patriotisme des autorités et de toutes les forces vives du pays, pour plus d’inclusivité et de consensus, dans la conduite de la transition autour d’objectifs précis et réalistes.

Enfin, les deux parties, au regard de l’urgence et de l’actualité nationale, ont convenu de créer les conditions pour approfondir les échanges sur les questions d’intérêt national. Il s’agit probablement de la plateforme politique sur laquelle l’Adema compte s’appuyer pour reconquérir le palais de Koulouba. Quoi qu’il en soit, à cette allure le clash semble de plus en plus latent entre les politiques et les militaires au pouvoir.

Amidou Keita
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