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Décédé le vendredi 15 juin à la clinique pasteur : Mohamed El Madani, fils aîné de Chérif Ousmane Madani Haïdara, repose désormais à Dodoumana
Publié le samedi 30 juin 2012   |  Bamako Hebdo




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C’est une foule de fidèles éplorés qui a accompagné le fils aîné du Guide spirituel des Ançardines, Chérif Ousmane Madani Haïdara, en sa dernière demeure, le dimanche 17 juin 2012. Mohamed El Madani Haïdara était âgé de 28 ans. Il était un véritable combattant de l’islam et avait animé beaucoup de séances de prêche au Mali et dans la sous-région. Ses proches gardent de lui, l’image d’un homme humble et très sociable. Qui n’a jamais transigé avec les préceptes de l’Islam.

Décédé le vendredi 15 juin 2012, à la suite d’une longue maladie à la clinique Pasteur de Bamako, Mohamed El Madani, fils aîné de Chérif Ousmane Madani Haïdara, a été inhumé le dimanche 17 juin 2012 dans le domaine familial au village de Dodoumana, situé à 30 km de Bamako. La cérémonie de prière, conduite par le Guide spirituel des Ançardines, Chérif Ousmane Madani Haïdara, a eu lieu à 10 heures au domicile paternel, au quartier Banconi, devant une foule de fidèles éplorés.

Celui qui vient de tirer sa révérence est né le 30 septembre 1985 à Tamani. Il était le fils ainé du Guide spirituel de l’association Ançar Dine, Chérif Ousmane Madani Haïdara et de Bafouné Traoré (première épouse du prêcheur, décédée le 30 avril 2009).

Pendant toute sa vie, il se consacra à l’Islam et portera le message de Dieu au Mali et dans la sous-région. Celui qu’on surnommait Fa, homonyme du père de Chérif Ousmane Madani, avait d’ailleurs été préparé pour cette mission dédiée à Dieu.

En 1991, il fit son entrée à la medersa franco-arabe Tabyaatou Baniwalid Saadoyi Waza de son père au Banconi Djanguinébougou. Après le bac obtenu en 2004 à Bamako, il fit son entrée à l’université franco-arabe de Nouakchott. Après des études supérieures dans la capitale mauritanienne, il retourna au Mali pour se consacrer à sa religion, l’Islam.

Il y a lieu de préciser que Mohamed El Madani Haïdara a commencé à prêcher depuis 1996. Il n’avait que 11 ans. A partir de 2005, il entreprit des tournées en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso. Il convertit de très nombreuses personnes dont des féticheurs. Lors de son dernier déplacement en Côte d’Ivoire, il persuada des milliers de fidèles (1 224 dont 28 imams) à prêter allégeance à Dieu, à travers, les six serments du Baya.

Mohamed El Madani Haïdara est connu pour avoir fait le plein de nombreux stades lors des prêches du Maouloud.

Après l’annonce de sa mort le vendredi dernier, de nombreuses personnalités se sont mobilisées autour de son père au Banconi. Il s’agit des autorités religieuses et coutumières, des élus de la nation, du président du CNRDRE, Amadou Haya Sanogo, pour ne citer que ceux-là.

Le dimanche dernier, de nombreux fidèles ont tenu à lui rendre un dernier hommage à Banconi Djanguinébougou en présence de nombreux leaders religieux et des fidèles venus de la sous – région. Au premier rang desquels, Soufi Bilal Diallo, Soufi Adama Yalcouyé, Mohamed Macki Bah, président de l’UJMMA, l’imam de la Grande Mosquée, Koké Kallé, les membres du Groupement des leaders religieux, les responsables du Haut conseil islamique. Sans oublier l’imam Amadou Thierno Hady Tall, Mohamed Lamine Dem, les prêcheurs Bandiougou Doumbia, Mamadou Konaté, Ba Yaya Haïdara.

Après l’inhumation du corps le dimanche 17 juin, les fidèles ont mis le cap sur la ferme familiale à Dodoumana. Mohamed El Madani Haïdara repose désormais auprès de sa mère Bafouné Traoré et l’un de ses frères.

Abdoulaye DIARRA

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