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Malgré le paiement intégral du prix de la parcelle devant abriter le nouveau siège de l’institution : La CCIM court toujours derrière “son titre foncier” et risque de perdre les 2,7 milliards FCFA déjà payés au “mandataire” des héritiers Gamby
Publié le samedi 28 janvier 2023  |  Aujourd`hui
Mission
© aBamako.com par I.DIA
Mission d`information et de sensibilisation relative à l`organisation de la 2ème édition de la Foire Regionale de l`Integration de l`UEMOA à Niamey
Bamako, le 17 septembre 2013 à la Chambre de Commerce et d`Industrie du Mali (CCIM). Le vice-Président du Collège Transitoire de la Chambre de Commerce et d`Industrie du Mali, M. Abdoulaye Diarra, a présidé la Mission d`information et de sensibilisation relative à l`organisation de la 2ème édition de la Foire Régionale de l`Intégration de l`UEMOA, du 13 au 22 décembre 2013, au Palais des sports de Niamey-Niger.
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Première session ordinaire de l’Assemblée consulaire de la CCIM
Le siège de la CCIM
Selon les dernières informations qui nous sont parvenues, le notaire (dont nous taisons le nom pour le moment), qui a scellé le contrat entre le mandataire (désormais controversé) et le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), Youssouf Bathily, aurait été assigné en justice par l’un des héritiers Gamby. Lequel, selon des sources concordantes, ne serait pas d’accord avec “sa part” suite à la vente de ladite parcelle par la CCIM. Et pour d’autres raisons également.

C’est une lapalissade de dire que ce sont les affaires ayant trait au foncier qui enrichissent, aujourd’hui, le plus et le plus vite dans notre pays. Mais cela au cas où elles se terminaient bien. Dans le cas présent, il s’agit, apparemment, du contraire. Car, bien qu’ayant déboursé la bagatelle de 2,7 milliards F CFA comme prix d’acquisition d’une parcelle, sise au Quartier du fleuve et appartenant aux héritiers Gamby, la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) n’est toujours pas arrivée à s’approprier ladite parcelle.

A ce jour, il semble que l’institution consulaire n’a aucun document qui prouverait qu’elle est propriétaire de cette parcelle. Cela au motif que l’un des héritiers ne serait pas d’accord avec le montant qui lui a été réservé à l’issue de l’opération de vente. Il semble que certains héritiers penseraient aussi que l’opération de vente, menée pourtant à travers un notaire payé par la CCIM, n’aurait pas été transparente. Pour ne pas en dire plus. Qui serait d’ailleurs le fameux “coxeur” (intermédiaire) qui se serait tapé 50 millions F CFA à l’issue de la vente de la parcelle par le “mandataire” des héritiers Gamby ? Lequel montant aurait été défalqué du prix de vente de la parcelle, c’est-à-dire de la part des héritiers Gamby. Qui est ce mystérieux coxeur ? Aussi, pourquoi le notaire n’arrive-t-il toujours pas à avoir le TF pour le compte de la CCIM ?

En tout cas, de sources généralement bien informées, le Pôle économique et financier de Bamako se serait déjà intéressé à ce dossier qui est encore loin d’avoir livré tous ses secrets. Car, l’on chuchote aussi que l’argent pris dans les caisses de la CCIM serait beaucoup plus important que le prix réel auquel le terrain a été acquis !!! Quel chemin a donc pris la différence ? Depuis le mois de décembre dernier, on parle, en effet et de plus en plus, de surfacturation à hauteur de plusieurs centaines de millions F CFA dans cette affaire. Il semble en tout cas que les caméras de surveillance d’une banque de la place auraient tout filmé… lors du retrait de sacs remplis de sous ! Certainement que la justice sera obligée d’aller interroger ces vidéos.

Moussa Baba
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