L’association internationale Tabital Pulaaku, qui fait l’objet d’accusations de la part de certains individus sur les médias, rompt le silence et engage la controffensive. C’était le cas la semaine dernière, à son siège, lors d’une conférence de presse animée par le 1er vice-président, Boureima Gnalibouli, en présence de Mohamed Cherif Haïdara et autres.
Plusieurs fois reportée pour des raisons de sécurité, la conférence de presse de Tabital Pulaaku s’est tenue la semaine dernière à son siège. Occasion pour l’association pour démentir les accusations dont elle fait l’objet sur les réseaux sociaux et autres médias depuis plusieurs mois.
Aux dires du 1er vice-président, Pr. Boureima Gnalibouli, des individus et certains groupements, un certain Sékou Allaye Bolly et le Collectif pour la défense des militaires (CDM) ont taxé des cadres de la communauté peule d’être en complicité avec des terroristes.
“Ces allégations sont fausses”, a protesté le vice-président, ajoutant qu’elles n’ont d’autre but que de semer la confusion. “Elles relèvent d’une imposture”, a-t-il poursuivi. Le terrorisme, selon lui, est un mal à combattre et cela est une lutte qui incombe à tout un chacun.
“Tabital Pulaaku soutient fermement la lutte contre le terrorisme. Et la communauté peule malienne et toutes les zones confondues soutiennent ardemment la lutte contre le terrorisme”, a rassuré le Pr. Gnalibouli. “Tabital Pulaaku se dédie entièrement à la paix et est prête à tous les sacrifices pour parvenir à cette fin. Tabital ne pactisera jamais avec le diable“, ont promis les leaders peuls.
En plus des accusations, selon les membres de Tabital Pulaaku, les individus qui ont accusé l’association ont aussi eu des propos malveillants contre des symboles peuls et maliens tels que Sékou Amadou de Macina et El hadj Omar Tall, les qualifiant de premiers “djihadistes”.
L’association s’inscrit en faux contre ces accusations et demande que l’Etat s’implique afin que l’on cesse de s’en prendre à d’illustres personnalités de notre histoire.
Pour finir, ils ont déclaré soutenir la Transition et les Forces armées maliennes. “Nous sommes maliens et nous n’avons que le Mali”, a insisté le vice-président Mohamed Chérif Haïdara, également président du Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM).