Depuis 2015, la directrice du journal L’Inter de Bamako réclame sa parcelle à Dramane Aliou Koné, président de l’ASSEP (2011-2014). Le 2 septembre 2015, Salif Sangaré (paix à son âme), Modibo Mangué Diaby, Aminata Sanogo, Karamoko NDiaye, Ousmane Sissoko, Aboubacar Yalcouyé, Benjamin Sangala, Badra Alou Diarra, Yacouba Dembélé ont envoyé deux (02) lettres de sommation interpellative à Dramane Aliou Koné, président sortant de l’Association des éditeurs de privée écrite (ASSEP) et Birama Fall (paix à son âme), président de l’ASSEP concernant nos parcelles. Jusqu’ici, aucune réponse.Il nous a répondu que son avocat a dit de ne pas répondre aux questions tant qu’elles ne sont pas adressées à l’ASSEP. C’est Dramane Aliou Koné qui a procédé au morcellement et à l’attribution des parcelles (Voir bilan financier ASSEP juin 2014).La première question était la suivante: Qui sont les bénéficiaires des parcelles ?Deuxième question: Pouvez-vous nous dire qu’il y a eu transparence dans la répartition ?Troisième question: Pourquoi n’avez-vous pas tenu une assemblée générale d’information ?Quatrième question: Sur les 152 parcelles, inscrites sur les documents, combien de parcelles avez-vous cédées à des personnes qui ne sont pas éditrices de la presse privée ?Cinquième question: Des parcelles ont-elles été vendues ?Sixième question: Que représentent les 1 200 000 F CFA fixés unilatéralement et obtenus de certains directeurs de publication ?La seule réponse donnée par Dramane Aliou Koné: les parcelles sont attribuées aux Directeurs de publication des journaux. C’est par un arrêté interministériel N°2011/ 4991/MLAFU-MATCL-SG du 07 décembre 2011, que le site a été cédé à l’Association des éditeurs de la presse privée à Yirimadio, en commune VI du district de Bamako. Il a fit l’objet d’un titre foncier N°8124.Toujours par rapport aux parcelles du TF 8124 attribuées à la presse en 2011.Dans le rapport moral et financier de fin d’exercice 2011-2014 (juin 2014). Il est écrit ceci:Actifs financiersCompte BNDASolde: -14 500 000FCFANB: Ce compte est au rouge parce que nous avons contracté à la BNDA un prêt de 14 500 000 F CFA pour les frais de titres.Dépenses liées à la Cité de la presse de Ngabakoro-Droit et Kati-HérémakonoMontage de l’avant-projet sommaire: Facture soudanaise pour le site de Ngabakoro- Droit: 2 000 000 FCFA et 2 lots.Facture soudanaise pour le site de Kati-Hérémakono: 1 000 000 FCFA et 2 lots.Facture soudanaise pour le site de Zone UEMOA: 1 000 000 FCFA et 2 lots.NB: on est convenu de leur donner finalement 2 lots seulementMontage de dossier de convoitise:Facture Entreprise «Sur un plateau»: 2 500 000 FCFA et 2 lotsTravaux de levée topographique:Facture Aliou Maguiraga: 3 500 000 FCFA et 2 lotsMontage du projet de morcellements:Facture Entreprise «Sur un plateau» 2 000 000 FCA et 2 lots Frais de titre: 1590FCFA X 49999 = 79 498 410 FCFAFrais de ramassage des orduresFacture Sonef BTP: 19 000 000 F CFAFrais d’application du plan de morcellement 15 000 FCFA X 120 = 1800 000 FCFATotal: 108 387 298 FCFAFrais d’établissement des titres individuels ? Aucun journaliste ne sait que sont devenues les parcelles de Ngabakoro- Droit et Kati-Hérémakono ?Audit des associatives: Qu’on arrête d’accorder des subventions aux associations et organisations de la société civile.Quand le gouvernement suspend les financements des partenaires étrangers aux ONG maliennes, il doit suspendre ses subventions en direction des associations et Organisations de la société civile (OSC) malienne. Le temps est venu de vérifier les comptes des associations de la société civile qui perçoivent des subventions de l’État.Nombreuses sont les associations patronales qui reçoivent des subventions de l’État (Maison de la Presse, faîtière mère des associations professionnelles de la presse, le Conseil national de la société civile, le Haut Conseil islamique, la CAFO, la FENASCOM). Il est temps pour l’État malien de tirer le bilan de toutes ces faitières. Dresser leur bilan financier par les services de contrôle de l’État. C’est en cela l’audit des faitières de la société civile et des Organisations non-gouvernementales (ONG) financées par le gouvernement.Dans ces structures à poste électif, rarement, il y a de vraies élections. Le président sortant s’arrange toujours à placer son pion pour assurer ses arrières. Le renouvellement de bureau dans ces structures fait l’objet de bataille féroce entre le bureau sortant et le nouveau bureau. Parce que tout simplement, il y a beaucoup d’argent à gérer sans aucun contrôle. Il faut que cela cesse les colonels.