En 2005, les investissements routiers réalisés au Mali comptaient 16 490 km de routes et pistes améliorées, soit les 18,5% seulement du réseau total classé, dont 3748 km de routes bitumées (22,7%), 1 834 km de routes de terre moderne (11,1%) et 10 908 km de pistes améliorées (66,2%). Ce qui signifie que les 81,5% du réseau nécessaire au désenclavement total du pays restent à aménager, soit 72 574 km.Les investissements routiers urbains comptent 890 km dont 188 km de routes bitumées à une et deux (02) chaussées (21%) et 702 km de pistes améliorées. La densité routière actuelle est de 1,33 km/100 km2, soit 18,5% de la densité cible (7,17 km/100 km2). Elle est donc parmi les plus faibles du monde et de la sous-région (3,1 km/100 km2 pour la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et 4,7 km/100 km2 pour le continent africain. Dramane Aliou Koné traduit L’Inter de Bamako devant le tribunal de la commune ICité de la presse: Dramane Aliou Koné, où sont les parcelles des sites de Ngabakoro-Droit et Kati-Hérémakono ? POINTDE MIREÉchec de la Fédération du MaliL’échec de l’expérience malienne a, une fois de plus, démontré que les fédérations composées de deux (02) États seulement sont condamnés à mourir jeunes. Une fédération à deux est difficilement viable parce qu’elle aboutit quasi-inéluctablement soit à la domination d’une composante par l’autre suivie d’une mutation en État unitaire, soit à un conflit qui trouve sa solution dans le retrait d’un des partenaires.Aussi, F. Borella voit-il, «d’une forme juridique qui correspond à une société politique instable, soit qu’elle tende vers l’unité, soit qu’elle tende vers la séparation totale». Le problème fondamental, dans une fédération à deux, est celui de l’équilibre, du dosage qui doit constamment être opéré entre les composantes. Si l’équilibre n’est pas respecté, l’État au profit duquel il jouera aura tôt fait d’absorber l’autre. S’il est, au contraire, scrupuleusement respecté, ce respect sera générateur de paralysie. Toute divergence sur un point entre les deux (02) composantes va s’avérer insoluble. Disons que la solution en sera laissée en suspens. Et quand les solutions en suspens se multiplient, on aboutit au blocage des institutions.La Fédération du Mali n’a pas échappé à ce mal. Elle a été, selon Me Doudou Thiam, incapable de promouvoir une action quelconque: d’une part, les orientations de base entre Sénégalais et Soudanais étaient différentes, d’autre part, les ministres fédéraux pensaient davantage aux intérêts de leur pays d’origine qu’à l’intérêt commun de la Fédération. Ce n’était donc pas une équipe unie au sein du gouvernement, mais deux délégations qui géraient la Fédération. ILS ONT DIT:«Le puissant du jour ne doit pas piétiner le faible du jour, car les jours se suivent mais ne se ressemblent pas.Soyons cultivés et non instruits, car le cultivé est sage alors que l’instruit est un malicieux dilapidateur de fonds public», Dialafan Mady Keïta. PENSÉE DU JOUR«Si l’on doit à chaque fois laver son plat pour y mettre du nouveau repas, de même, il faut donc libérer son cœur de toute saleté, de toute souillure afin de recevoir les grâces des cieux. Dieu est bon et parfait en toute chose».