Le ‘’Grand meeting’’ du Cadre de partis et regroupements politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel, afin de se prononcer sur l’état de la nation, initialement prévue pour ce samedi 4 février 2023, a été interdit par le Gouverneur de la ville de Bamako. Au même moment, le chef de l’exécutif régional, comme pris de court, n’a pu rien faire pour empêcher une manifestation spontanée devant le QG de la MINUSMA, ce même samedi 4 février. Interdiction sélective ou volonté de confiscation des libertés politiques ? En tout état de cause, nous sommes manifestement face à une situation de deux poids deux mesures.