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Monde rural : L’affaire dite des ristournes des cotonculteurs refait surface
Publié le mercredi 8 fevrier 2023  |  Nouveau Réveil
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de lancement de la campagne agricole 2017-2018 de l`Office du Niger.
M`Bewani (Région de Ségou), le 17 juin 2017. Le Ministre de l`Agrculture, Dr Nango Dembélé a, en présence du président de l`Assemblée Permanente des Chambres d`Agriculture du Mali (APCAM), M. Bakary Togola et du PDG de l`office du Niger M. Mamadou Mbaré Coulibaly, procédé au lancement de la campagne agricole 2017-2018 de l`Office du Niger
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Réclamer leurs ristournes ayant pris une destination inconnue sous Bakary Togola et demander l’indulgence des autorités de la transition de prendre en charge les crédits d’intrants de la dernière saison cotonnière, tels sont les points saillants d’une conférence de presse animée par les cotonculteurs. C’était dans les locaux de la Maison des Jeunes de Bamako.

Le feuilleton des ristournes des cotonculteurs maliens n’a pas encore connu son épilogue. Alors que le parquet avait demandé une réouverture de ce dossier qui épingle Bakary Togola et colistiers qui ont été acquittés par la justice, voilà que des cotonculteurs évoquent la nécessité de diligenter cette affaire à la demande de leurs camarades des zones cotonnières du cercle de Fana, de Kita, de Koutiala et de Sikasso.

Selon eux, le secteur du coton est agonissant à cause des détournements de fonds, notamment les ristournes par Bakary Togola, président de l’APCAM et du bureau de l’organisation des cotonculteurs d’alors.

Très remontés, les conférenciers ont dit tenir toujours à ces ristournes qui contribuaient à l’organisation du secteur en prenant souvent en charge les dettes d’intrants et d’autres dépenses des cotonculteurs. À cette problématique, les cotonculteurs ont ajouté leur incapacité de payer les dettes d’intrants de la saison dernière qui a été une année charnière à causes de plusieurs difficultés. À ce titre, ils ont demandé aux autorités de la transition à défaut de pardonner ces dettes, de les prendre elles-mêmes en charge. « Nous continuons à soutenir la transition. En retour celle-ci doit aussi soutenir les cotonculteurs qui se trouvent confrontés à moult difficultés », ont-ils conclu.

Adama Coulibaly
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