L'année dernière, le Mali a tourné le dos à l'ancienne puissance coloniale qu'était la France, préférant l'aide de la Russie.
Il s'agit de la deuxième visite du ministre des affaires étrangères en Afrique en deux semaines.
La Russie cherche à renforcer ses alliés alors que la guerre en Ukraine se poursuit, mais son engagement en Afrique de l'Ouest est antérieur à cette guerre et s'est accru au fil du temps.
M. Lavrov, qui effectue un voyage de deux jours au Mali, a souligné l'ambition de Moscou de fournir un soutien militaire aux gouvernements d'Afrique de l'Ouest dans la lutte contre les militants islamistes.
Le gouvernement militaire malien a repoussé les critiques concernant ce transfert vers la Russie.
"Nous ne justifierons plus notre choix de partenaire. La Russie est là à la demande du Mali et répond efficacement à nos besoins stratégiques", a déclaré le ministre malien des affaires étrangères, Abdoulaye Diop, lors d'un point de presse conjoint avec son homologue russe.
Cela fait maintenant plus d'un an que les combattants du Groupe Wagner ont commencé à opérer au Mali, bien que les autorités ne l'aient jamais formellement confirmé.
Mais tout porte à croire qu'ils n'ont pas eu plus de succès que les autres forces face à la menace djihadiste qui sévit depuis une décennie et que l'insécurité s'est peut-être aggravée.
Les pertes civiles dues à la violence ont plus que doublé l'année dernière, selon les données de l'organisation de cartographie de crise Acled Info.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a promis un soutien militaire continu au Mali, qui lutte contre une insurrection djihadiste depuis 2012.... suite de l'article sur Autre presse