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Coordination des mouvements de l’Azawad : Fini le temps ‘’ d’enfants chouchous’’ de la France et ‘’ d’enfants gâtés de la République’’
Publié le jeudi 9 fevrier 2023  |  Le DEMOCRATE
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Le divorce militaire entre le Mali et son « patron » (la France) a provoqué une grande panique au sein de la Coordination des mouvements armés de l’Azawad qui recommence son jeu favori : le chantage. Après le communiqué laconique pondu en février 2022 par le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad-Hcua- (membre de la Coordination des mouvements de l’Azawad-CMA) pour mettre en garde l’imperturbable colonel-Président Assimi, la CMA qui, s’est retiré des mécanismes de suivi et de mise en œuvre de l’Accord, veut imposer au gouvernement une « réunion d’urgence » en « terrain neutre ». Toujours dans son ambition périlleuse contre la stabilité et la paix au Mali, elle s’est également retirée de la commission chargée de finaliser l’avant-projet de constitution.

« Le rappel profite aux croyants », dit-on. Dans une déclaration rendue publique ce lundi 28 février 2022, le Hcua exhortait le Président de la transition, le colonel Assimi Goïta, « à veiller à plus de retenue dans les sorties médiatiques de son Gouvernement pour ne pas rendre vains les efforts déjà consentis pour la paix ». Aussi, le Hcua rappellait-il au Gouvernement malien, à l’opinion nationale et internationale que le seul instrument qui lie le mouvement à l’Etat malien reste l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Par ailleurs, « le mouvement réitère l’attachement du Hcua à l’unité et au droit à l’autodétermination du peuple de l’Azawad ».

Comme le ridicule a cessé de tuer au Mali, le Hcua a invité le Président de la Transition du Mali à clarifier la position de son gouvernement par rapport à l’application de l’Accord d’Alger. Le Hcua, membre de la CMA, est dans le Gouvernement et dans le Conseil national de la Transition (CNT), mais ces véritables manipulateurs continuent à dire que « rien ne les lie à l’Etat malien à part l’Accord d’Alger issu du processus d’Alger ». Alors, que font leurs membres au Gouvernement et au CNT ?

Le temps du gain facile et du chantage révolu

Il faut que ces véritables paresseux de la CMA, dont la panique s’est emparée depuis le départ annoncé des forces Barkhane et Takuba du territoire malien, sachent qu’on n’est plus à l’époque où ils étaient ‘’ les chouchous de la France’’ et les ‘’ enfants gâtés de la République’’, notamment sous le régime de feu IBK. Alors, qu’ils comprennent que leur mauvais comportement et agissements contre la République ne passe plus. C’en est fini, le gain de l’argent facile, du chantage, de manigances, d’escroquerie et de montage grotesque contre la République. Écartelé entre l’Accord de coopération militaire qui le lie au gouvernement malien et le grand patron de la CMA et du Mouvement des narcotrafiquants lâches et apatrides (Mnla), pardon, Mouvement national pour la libération de l’Azawad, Bilal Ag Chérif, qui pressait la France d’officialiser au grand jour leur coopération militaire pour mettre la pression sur le gouvernement malien sinon la Coordination des mouvements armés de l’Azawad (CMA), va arrêter cette cachoterie ridicule. Il va jusqu’à menacer la France de cesser son assistance qui est vitale à celle-ci qui ne peut rien sans leur aide face aux nombreuses bandes djihadistes (dont Boko Haram).

Maintenant, après avoir rappelé le retrait de leurs éléments des postes stratégiques qu’ils occupaient, de leur retrait des mécanismes de suivi et de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, de leur échec d’imposer au gouvernement une « réunion d’urgence » en un « lieu neutre » et de leur de la commission chargée de finaliser le projet de nouvelle constitution, les rebelles de la CMA sont paniqués à cause de la transition de la France qui les a utilisés pour les abandonner après, sans avoir pu imposer l’Accord de paix d’Alger d’une part. Mais d’autre part, par le grand fossé qui existait entre leur protecteur, complice et associé de la France, et les autorités de la transition. Il est nécessaire pour eux de revenir au Pacte national, à la République car la faisabilité de l’APR (Accord pour la paix et la réconciliation nationale) n’est pas réaliste. Qu’ils mettent balle à terre, surtout celui qui se vante qu’ils sont un mouvement armé avec des revendications.

Tientigui

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