Elles sont partagées selon les affinités avec le président de la Maison de la Presse. L’Inter de Bamako, un hebdomadaire régulier, n’a jamais atteint le cap de un million de FCFA. Dès lors, on comprend le mutisme de beaucoup de confrères. Mais ces petits jeux du clientélisme électoral ont fait leur temps. N’en déplaise aux journalistes véreux. Les critères d’éligibilité se ramenaient entre autres exigences, à la tenue d’une comptabilité régulière, au paiement des impôts, à l’existence de contrats de travail pour le personnel salarié et leur immatriculation à l’Institut national de prévoyance sociale (INPS), à la parution régulière du journal. Dans ce cas, voyons ce qui a été fait par les dirigeants de la presse.Au titre de l’année 2004, quatre-vingt-treize (93) dossiers ont été retenus par la Commission de l’aide aux médias dont soixante-treize (73) dossiers émanant des organes de la presse audio-visuelle et vingt (20) dossiers des organes de la presse écrite. Des journaux que nous ne voyons pas souvent dans les kiosques et que nous lisons donc rarement ont eu leur part de gâteau: Sira: 3 millions 323 412 F CFA, Droit de Réponse: 2 millions 827 380 F CFA, Le Zénith: 5 millions 009 920 FCFA.Dans les rapports annuels d’utilisation et d’affectation des fonds destinés à l’aide à la presse pour la période allant de 2018-2021, il est écrit: au titre de l’aide à la presse de l’année 2019, pour les journaux, cent soixante-sept (167) ont postulé et tous ont bénéficié en fonction de leur périodicité et de leur régularité.Pour les quotidiens, le montant le plus élevé était de 3 millions de F CFA (L’Indicateur du Renouveau, Le Pays); le plus faible: 1 million 475 000 F CFA (Nouvelle Patrie).Pour les hebdomadaires, le montant le plus élevé 1 million 675 000 (Le Guido, Aujourd’hui, 26 Mars, Le Point). Le montant le plus faible un million 50 000 FCFA (Expresse International, Politicien Musulman). Un extrait du Rapport moral et financier de fin d’exercice 2011-2014L’Association des éditeurs de presse privée (ASSEP) a mis en place un nouveau bureau à la suite de notre démission pour convenance personnelle, avant la fin de notre mandat. Au nouveau bureau, nous présentons le présent rapport moral et financier, sur notre gestion. Nous aurions pu faire par année, pour plus d’efficacité, de facilité et de compréhension, et pour permettre de voir la logique, nous faisons le rapport par thème.En effet, des activités se déroulent sur tout le mandat, sur deux ou trois ans. C’est dans un souci de mieux faciliter la lecture ? Nous avons été portés à la tête de l’ASSEP lors du renouvellement de novembre 2011. Ce second mandat se déroulait dans un contexte de crise qui perdurait déjà, car, lors de la mise en place de notre premier bureau, ceux qui avaient été battus, ont quitté l’Association des éditeurs de presse privée pour aller fonder le Groupement patronal de la presse (Patronat). Dès lors, nous avons placé ce mandat sous les objectifs suivants: travailler à réunir la famille de la presse, renforcer les capacités des gestionnaires de la presse, œuvrer à la formation continue des journalistes, acquérir un terrain à usage d’habitation pour les éditeurs. Ces terrains ont été acquis à Ngabakoro-Droit, Kati-Hérémakono et Zone UEMOA (ZERNI Citée de la presse. Seulement, le terrain de la zone UEMOA dont le titre aurait été usurpé pour la presse privée malienne. Dans le registre des Domaines, la Cité de la presse à ZERNI est un titre foncier du CI-P UEMOA. Aucun journaliste n’est au courant des parcelles de Ngabakoro-Droit et de Kati-Hérémakono.