Le mardi 10 janvier 2023, les habitants des villages de Nouga Danga et Tombola dans le cercle de Kangaba (Mandé), se sont affrontés suite à un conflit au tour d’un site d’orpaillage. L’incident a fait près d’une quarantaine de morts et plusieurs dizaines blessés selon des sources locales. Pour mettre fin à ce conflit et définitivement enterrer les haches de guerre, la jeunesse des deux localités s’est rencontrée afin de se demander pardon. Ensemble, ils ont dit plus jamais ça dans le Mandé.
Après un carnage qui a fait près de 40 morts au total, les habitants des villages de Nouga Danga et Tombola, dans le cercle de ont déjà manifesté leur regret par rapport à cet incident barbare et ignoble entre les enfants d’une même communauté au tour d’un site d’orpaillage. « Ce qui s’est passé à Kangaba, dans l’histoire du Mandé, ça ne s’est jamais produit. Le nombre total des morts causé à Danga et à Tombola dépasse les trentaines. On est dans les quarantaines et chaque jour, si on n’enterre pas à Danga, on enterre à Tombala » a déploré un des responsables de cette médiation.
C’est pourquoi d’ailleurs, en présence des autorités locales et légitimités traditionnelles des deux localités, les jeunes de Nouga Danga et Tombola se sont demandés pardon le week-end passé, tout en promettant de travailler désormais à coudre le peu de tissu social qui existe entre les deux villages voisins.
Par ailleurs, les habitants de cette localité du Mandé, ont regretté le silence radio de toute la chaine de commandement sur la question.
Aussi, ce cadre a été mis à profit pour signaler à tous que le Mali n’a pas besoin à l’heure actuelle, d’un incident du genre qui puisse alimenter un autre front en plus du nord et du centre. C’est pourquoi, la médiation a invité à l’ensemble de la jeunesse de se plier à la volonté commune de se désarmer.
Car selon des sources locales, l’un des facteurs aggravant de ce conflit a été l’usage par les adversaires des armes à feu souvent de guerre.
Donc le désarmement, selon eux, n’est pas pour uniquement la résoudre cette crise, mais pour l’intérêt du retour définitif de la paix au Mali en général.