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Prolifération des bars aux alentours de 50 logements en Commune IV du district de Bamako : Les habitants aux trousses du Maire Adama Bérété
Publié le vendredi 17 fevrier 2023  |  L’express de Bamako
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Pour une affaire de prolifération des bars, l’Association des Habitants des cinquante (50) logements du District de Bamako est à couteaux tirés avec le Maire de la Commune IV du District de Bamako, M. Adama Bérété. Cette Association vient de l’adresser une lettre ouverte.

Il ressort des données que l'Association des Habitants des cinquante (50) logements est un collectif d'occupants regroupés au sein de ladite Association répondant au récépissé n°0547/MATS-DNAT du 7 août 1997 et elle est située en Commune IV du District de Bamako, en face du Commissariat de Police du 5ème Arrondissement.Les membres de l'Association des Habitants des cinquante (50) logements précisent qu’ils constatent avec uneprofonde inquiétude la prolifération des bars dans les proximités immédiates de leurslogements (à moins de 10 mètres des agglomérations d'habitation). Ils notent que ces bars ont la seule autorisation de la Mairie de la Commune IV.

Ces habitants font comprendre qu’en plus des graves désagréments causés par des tapages sonores nocturnes en des heures tardives (très souvent jusqu'à 4 heures du matin), qui perturbent la quiétude des habitants, ils souffrent également des stationnements anarchiques de véhicules qui obstruent les voies d'accès des logements et des odeurs nauséabondes des urines. Ils trouvent que cet état de fait inquiète sérieusement leur sécurité, leur santé et favorise la dépravation des mœurs (les tristes conséquences que l'exploitation des bars pourrait avoir sur l'avenir et l'éducation de leurs enfants).

«Dans le cas spécifique de la dame Traoré Awa Coulibaly son exploitation est faite en touteillégalité. Car, il s'agit là d'un Espace Culturel qu'elle avait loué et a unilatéralement transforméen bar après le décès du promoteur initial. Par ailleurs, il faut nécessairement un agrément de réalisation dûment délivré par les autorités compétentes pour prétendre à l'obtention d'une autorisation d'exploitation.En tout état de cause, la dame Traoré Awa Coulibaly n'a pas et ne peut avoir une autorisation d'exploitation sur le même site qui serait en portât faut avec le décret n°2019-0137/P-RM du 04 mars 2019.Malgré nos multiples démarches auprès de la Mairie de la Commune IV lui demandant de retirer les autorisations à la promotrice du dit bar, elle persiste en accordant l'ouverture detrois autres bars dans les proximités immédiates de nos cinquante (50) logements.La saisine par nos soins du Gouverneur du District, de l'intervention du Médiateur de la République et du Collectif des Associations Musulmanes du Mali; les autorités municipales de la Commune IV n'ont pas accordé de suite favorable à nos doléances», précisent ces habitants qui pensent que si l'agrément de réalisation et l'autorisation d'exploitation sont des pièces administratives qui permettent l'ouverture des bars; il est indéniable que l'élaboration de ces documents prend en compte des normes techniques d'urbanisme; de la protection de l'environnement et du respect des activités culturelles et sociales. Ils estiment que ces bars doivent respecter et s'exercer dans des conditions légales et des règles de l'art.«C'est pourquoi nous sollicitons très respectueusement à toutes les autorités garants des libertés collectives et individuelles, qu'il leur plaise de bien vouloir faire ordonner à travers leurs services techniques compétents, la fermeture immédiate de ces bars. Cette mesure salvatrice assurera la quiétude des occupants des cinquante (50) logements et de ses riverains du District de Bamako, ACI 2000», ajoutent-ils.Par Moussa DIARRA
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