Le projet Pamori, un projet phare des services des impôts avait procédé en 1998 des études sur l’environnement fiscal qui pouvaient renflouer les caisses des services des impôts. Les résultats des études n’ont pas porté de fruits. Cependant, il ressort des études que ce sont les fonctionnaires de l’État qui tirent les ficelles du secteur informel. Rares sont les maisons en location signalées aux impôts. Rares sont les cabinets d’études, les cliniques, les pharmacies en règle vis-à-vis du fisc. Rares sont les promoteurs de télévision privées en conformité avec le fisc malien.À notre passage, une des nombreuses télévisions privées de Bamako doit plus de 350 millions de F CFA au service des impôts. Le cabinet d’un avocat influent et ancien ministre de la Justice doit plus de 500 millions de F CFA au fisc.